vendredi 29 avril 2011

Here is something for you and me


Bonjour! Bonsoir! Aujourd'hui je vais essayer de vous écrire quelque chose de jazzé, les balais sur la caisse claire et la contrebasse qui parle dans un club... Un club situé je ne sais ou, dans le temps on disait une boîte de nuit, un piano qui envoute entre le blues et les bleus d'une fin de semaine qu'on a réussis a arracher au quotidien. Le jazz et l'alcool, la tête qui tourne la mélancolie des airs réconfortant dans le lounge de l'hôtel. Assis au bar on écoute en attendant personne ou peut-être l'ivresse, l'étât mellow déjà connu mais qui ne reviens pas et l'on se noie, on se noie dans la mélodie du saxophone fou, on pense à Bird à Coltrane, on étais pas là ce soir on est avec le band de la place, trois sets d'une heure pour accompagner les scotch en essayant de faire fondre la glace d'une autre épave saoule incapable de rester tranquille et dans le silence... J'ai voulu entendre des légendes musicales, je n'ai entendu que des virtuoses sans génie, qui livraient la marchandise sans émotion sans feeling, quelques'un cherchaient la note, l'extase mais le vieux piano étais pas en accord. Les moins blasés applaudissaient après chaque solo mais je n'y étais plus je n'entendais plus la tête prise dans le soliloque du remord cherchant l'âme soeur dans des bouges de troisième ordre animé par des jazzmen fané cherchant la clé. Je ne m'amusais plus, la soif toujours la soif plus grande que toute les mers a boire. Le jazz, la pièce finale du dernier set et la peur de rentrer chez soi parce que les problèmes sont là du moins je le croiyais et je marchais, je marchais dans le bleu noir de la nuit parfois sur le trottoir froid d'autre fois sur l'asphalte brûlante la tête enflammée les pensées qui ne voulaient plus s'arrêter c'étais all that jazz avec le blues. Ouais!!! L'alcool et la musique un couple explosif a faire pâmer toutes les jeunes filles... Je devrais pas écrire là dessus. Je m'en souviens trop bien du mal de la souffrance du moment ou la nuit m'a tout pris, honnêteté, dignité, sobriété, je n'en voulais qu'à la vie je ne pouvais plus arrêter mais le jazz est devenu plus soft plus grand public et j'ai accepté... Oui j'ai accepté et ce fut le commencement d'une belle aventure... Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la semaine prochaine je l'espère!!!

Jazzie Bernie

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