dimanche 28 août 2011

Here is something for you and me


Bonjour! Bonsoir! Aujourd'hui j'ai besoin d'aide quand la nuit arrive j'ai le désir d'en finir, de mourrir. C'est pas tellement parce ce que ça va mal mais parce que je veux arrêter de souffrir. Pour certains la souffrance ça fait grandir, pour moi c'est comme si la croissance ça m'intéressais plus. Vous inquiètez pas avant de poser un geste malheureux je vais en parler. Ce qui marche pour me sortir de cet étât c'est de laver la vaisselle et ensuite de faire la salle de bain, quand même ça fait mal, une douleur existentielle je crois, des souvenirs d'échecs, et j'arrive pas a faire le ménage dans mon studio comme dans mes souvenirs. J'essaye de me rebâtir mais à cinquante cinq ans c'est difficile, on a pris des plis comme on dis. Je sais pas pourquoi je réagis comme ça, comme un enfant gâté qui a pas ce qu'il veux. Le problème c'est que je sais pas ce que je veux sauf écrire et écrire sans souffrance pour moi c'est impossible. Ça fait un noeud et j'arrive pas à le défaire... Je trouve pas ce que je veux exprimer, mes vieilles fréquentations qui reviennent me hanter. Je pense à quelqu'un de très proche qui a commis ce geste irrémédiable, c'est finis on en parle plus pourtant y'aurais tant a dire de sa façon d'être provocante. La mort ça laisse un gout amer, on ne peux plus parler, s'engueuler c'est définitif, c'est la fin pourtant... Moi je veux continuer une journée à la fois en pensant au enfants de cette personne. Moi je suis bien peu de choses, un pauvre type dans le bas de la ville qui se bat avec lui même. Y'a beaucoup de pronoms personnel c'est ce narcissisme qui fait souffrir faut que je me tourne vers l'autre que je réalise que mes souffrances sont minimes. Je pense que j'ai jamais autant écris le mot souffrance. La solitude est souvent pesante et ma misanthropie n'aide pas. Le genre humain j'en fait partie et de savoir que les gens sont comme moi ça me dégoutte. J'espère qu'il y en a de plus altruïste, caché derrière cet écran je vous envois mes humeurs, en personne je ne sais si j'arriverais a exprimer mes étâts d'âme. Avant de commettre l'irréparable je téléphonerai et discuterai, si y'a un lecteur qui vie ces étâts qu'il me contacte, parfois à deux on arrive a dédramatiser et on rie de la connerie dans laquelle on est plongée. C'est un dimanche pluvieux, l'automne s'en viens, je répète et ça ressemble à du délire... Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!


Deadly Berny

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