jeudi 22 mars 2012

Here is something for you and me


Bonjour! Bonsoir! Quand vous lirez ceci je serai pas chez moi. Je m'en vais à la cabane à sucre. Je sais pas ce que ça fait aux érables une chaleur pareille si tôt dans l'année. C'est épeurant, la chaleur ça toujours un parfum de fin du monde. Chez moi les fenêtres sont ouvertes j'entend la circulation mais vous l'avez déjà lu celle là. J'écris pour garder le rythme pour activer la stupeur. Hier je me suis entendus lire Une charogne de Baudelaire, après ça si j'étais moins orgueilleux j'arrêterais d'écrire. J'ai une toune des Colocs dans la tête C'est Paysage un texte du même Baudelaire mis en musique par DéDé Fortin le regretté. Je sais pas si vous êtes comme ça vous autre mais quand les choses vont pas a mon gout je veux mourrir. C'est idiot ça me rend deux fois plus malheureux c'est une attitude de bébé gâté. Pouquoi je pense à Adjutor en me curant le nez. Je veux être premier dans je ne sais quoi, réinventer l'écriture avec la durée sur la toile. Cette semaine j'ai regardé Vie d'Ange du grand Pierre Harel du grand cinéma avec très peu de moyen, un peu choquant et pornographique mais je ne me suis pas ennuyé. J'entend des pas comme si on écrasait une boîte de Rice Crispies un travail de bruiteur.. Je médite devant l'écran, j'appelle la paix le calme, voilà le Vaisseau d'or, "Que reste-t-'il de lui dans la tempête brève? Qu'est devenu mon coeur, navire déserté? Hélas! Il a sombré dans l'abîme du Rêve! Y'a mon ami Ronald qui étais dans le documentaire cinématographique L'abîme du rêve, un film a voir si vous vous intéressez à la maladie mentale, Ronald et ses angoisses schizophrénique on se ressemble là dessus... Le raisonnement dans la maladie faire la part des choses malheureusement ma folie est bien réelle et soudain John Lennon, une autre chanson que je vais vous épargner. C'est la chronique poétique et musicale cette nuit. Une autre chose que vous ne faites pas j'en suis certain, vous grattez le dos avec un couteau... J'aime la nuit son calme, sa paix, ici il va s'en dire il y a d'autre édifices ou c'est beaucoup plus agité. Je me sent vide pourtant je ne souhaite pas remplir mon âme avec n'importe quoi de blessant comme si je mettais les pieds dans du verre cassé et espérais m'en tirer. J'ai pas de corne sur la plante des pieds, j'ai des pieds de bottes d'hiver, de bas de laine et de feutre mais ce matin je vois arriver le zozo en bas de laine et en sandales. Je veux vous en donner pour votre argent... Argent? J'oubliais je suis pas payé pour écrire ça, c'est moins payant que le crochet d'une de mes espérés lectrices de la rive-nord, qu'ici je salut bien bas sans oublier le petit Théo. Je sais bien que pour certains les considérations familiale c'est pas de la littérature, ici je parlerais d'épistolaire du vingt et unième siècle. Le support est différent mais le propos reste le même. Bon le centre-sud se réveille, le camelot pour les journeaux, les chiens qu'on promène et les gens qui se cherchent un coin pour cuver le vin de la nuit. Ici je viens de vivre un moment de souffrance, une ancienne voisine qui ne va pas bien a sonné à la porte de l'édifice, sans argent pour payer son taxi elle est rachitique. Je sais qu'elle souffre qu'elle tente de sortir de la maladie. C'est triste mais elle y arriveras pas comme ça, l'itinérance, la rue c'est jamais bien... Non c'est pas l'été mais on essais quand même de s'évader. Je vous remercie d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!

Nightly Berny

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