mercredi 29 août 2012

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Lentement je deviens agoraphobe où misanthrope.... J'ai peur des foules, jaime pas les gens et je souffre, Hier j'étais invité au lancement d'un roman, merci Nicolas si tu me lis, j'avais pas la bonne adresse et j'étais sur la rue du Parc dans la faune artistique du Mile End. J'ai eu peur les gens sont trop beaux. Je me croyais suivis sinon poursuivis ça fait bien des symptomes c'est probablement ma schizophrénie qui fait des siennes. Je vous écris du petit matin y'a rien que j'aime comme cette solitude dans la nuit. Hier après midi j'ai insisté pour avoir ma paye ça me dis que c'est la dernière fois qu'ils me la donnent. La prochaine fois j'attendrai qu'ils me téléphonent, je budgette c'est une chose que je faisait pas avant... Je ressent cette angoisse dans le plexus solaire, j'ai gâché le voyage à Boston à cause de mes malaises dans la foule. Parfois j'ai envie de ne pas exister. Cette nuit on est bien c'est frais... Comment on dis? À quelque chose malheur est bon... Mon malheur c'est que je suis heureux, ça pas de bon sens vous allez me dire mais je me sent vivre que lorsque je souffre. Les vrais chroniqueurs ils ont toujours un sujet, le vélo, la politique, le temps qu'il fait, moi en bon égocentrique je ne parle que de moi... Soudain un parfum de savon délicieux, ce soir si tout va bien j'enregistre une émission radio je vais lire mes humeurs culturelles qu'on retrouve sur le site de HLHL, faites une recherche dans Google vous allez trouver... J'ai une chanson en tête " J'ai mal à l'amour" selon certain si on veux vivre heureux faut accepter pourtant j'ai pas l'âme d'un bouddha. Pour revenir sur la rue duParc j'ai vu l'enseigne de deux mini stations de radio FM c'est hot dans un quartier hot!!! Mes brûlements d'estomac vous intéressent probablement pas vous préférez les douleurs métaphysiques. À la radio un de mes préférés Tom Waits,"Jesus gonna be here" dehors le voisin cauchemarde sur son scooter, dans le goulag c'est pas facile de garder un deux roues, les gars du coin de la rue ont des motos sans enjoliveurs, sales, ils y sont que pour le moteur... J'ai laissé la fenêtre ouverte, je trouve que ça fait un beau début de chanson, dehors l'herbe est verte et on se demande qui ils sont. Soudain je cours à ma perte, les dieux s'en vont, je donne l'alerte les rythmes y sont, certe il ne fait pas frette c'est la belle saison, allons allons vers la découverte sans illusion... Je reviens à ma paye, comment je me sent quand je fais valoir ma façon de voir je veux pas me faire d'ennemis... Cette nuit ils diffusent la radio française, je suis toujours heureux d'être de langue française et je vie quand même pas à Pondichéry. Je suis dans le goulag nord-américain du centre-sud à Montréal. Je pense aux chansons que les français libre chantaient en trente neuf quarante cinq, ça avais valeur de résistance aux forces nazi tandis que mes chansons c'est que pour distraire la galerie même chose pour mes interventions radio, tu peux me dire "ta yeule!" mais je ne me tairai pas... En attendant d'être plus inspiré je vous laisse là dessus. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Knowy Berny

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