dimanche 30 septembre 2012

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! C'est un dimanche matin d'automne dans le goulag Y'en a qui voudrais que je me mette à leurs place, c'est impossible pour moi de faire du millage dans les bottines d'un autre. Ce matin je suis pas très inspiré, le ciel est gris et vous me détestez... Je mange des menthes. Je crois que c'est pas vrai que j'écris les choses plutôt que de les vivres... Je vie ce que je peux, je suis pas parfait je vie parfois des émotions négatives. Désolé de pas être comme vous voulez, j'ai déjà pas mal de difficultée a m'accepter. Je ne parle pas de vous mais de vous, c'est pourris ce que j'écris ce matin, vous m'avez coupée l'inspiration, bien fait!! Vous vous dites. J'ai ouvert la fenêtre j'entend les voitures qui passent comme toujours. Y'a rien de nouveau sous les nuages, c'est pas facile de composer de faire une fiction de mon vécu. Je lis l'Espoir de Malraux une lecture pour adolescent très éloigné de ce que je peux vivre. Malraux a dis "le vingt et unième siècle seras spirituel où ne seras pas". Ça s'annonce mal... Je cherche a savoir ce que m'inspire l'Esprit. Ça vous intéresse pas de savoir que j'ai une blessure dans l'oreille, chaque fois que j'ai quelque chose d'"important" a faire y'a un petit bobo qui surgit. On dirais que de me faire mal en jouant avec ma blessure, je me sent plus vivant. C'est pas très poétique, c'est plutôt charnel maladif. Dans la poésie faut faire court, vêtements... magazinage... ça sert a rien on fait pas de poésie avec les choses mercantiles. Je devrais peut être relire le Capital de Marx mais je suis trop vieux pour être un vrai rouge. Je voulais écrire que c'est difficile de faire de la poésie avec les mots du quotidien, pour plusieurs le quotidien du week-end c'est de magaziner faire les courses. Dehors une bicyclette mustang passe, longue poignées, siège banane, petites roues et court garde boue, c'est la bicyclette dont je rêvais adolescent, j'avais modifié ma duo-matic CCM avec des accessoires, mais c'était une vingt six pouces elles avait pas l'allure. C'est bien loin tout ça...des souvenirs, je pense à Marcel, à Luc, à Claude, à Jean-Yves à tout ceux que j'ai croisé en grandissant et qui sont disparus avalés par la vie et j'y reviens avalé par le quotidien. À cette époque j'ai moi aussi été avalé par la consommation de substance. J'ai laissé tomber des gens qui ne le méritaient pas et je me suis perdus dans les vapeurs toxiques. C'est redondant ce que j'écris mais ça faisait partie de ma vie faut jamais que je l'oublie, de rester abstinent c'est une façon de demander pardon à tout ceux que j'ai blessé. J'étais ignorant. Comme je veux pas que vous croyiez que je radote, j'arrête. Je vous remercis d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère !!! Slowly Berny

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