jeudi 24 janvier 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Cette nuit il fait froid a fendre les pierres. On dirais que le froid ça coupe le sifflet. J'essais de voir ou j'en suis avec mon monde intérieur. Y'a certains de mes lecteurs qui croyaient que je serais à la télé, mais non! Je suis pas télégénique... Viens de prendre mon petit déjeûner. Je cherche comment vous dire l'angoisse de la nuit, comment elle me réveille et me laisse là les yeux ouvert. Un froid de goulag voilà ce que c'est; un froid a resté enfermé et à se trituré l'âme des steppes. Je crois que c'est le bon moment pour relire Soljénitsine et Dostoïevsky ou sur un mode plus léger revoir Docteur Zhivago... Tout ça vous en dis pas beaucoup sur mon étât d'âme, elle est de glace elle aussi, je tente de la sculpter comme font les vrai artistes... Cette nuit le goulag est vraiment désert c'est pas un temps pour discuter le bout de gras on mangeras ce qu'il y auras. Je pense à ceux qui couchent dehors aux ermites urbains qui se font la vie dure et veulent semer les espions du master. Je me plains pas bien au chaud, a essayer de faire de l'introspection. J'ai pas les lèvres et le bout des doigts bleu, y'a des luxes qu'on se paye qu'a l'abri. Ça vaux pas la peine de faire de si laides phrases. Combien y'en a cette nuit qui rêvent d'un café et qui ne peuvent s'arrêter de peur de mourir en hypothermie. Mourrir! La belle affaire!! Qui va envahir mon studio quand je n'y serai plus... Dehors ce sont les pieds qui font le plus souffrir. J'arrive pas a discerner mon monologue intérieur cette voix qui en fait toujours trop et qui se mélange avec l'angoisse. Je pense au chauffage à comment c'est important, "on a beau faire nos têtes enflées, dans une panne d'électricité..."-Michel Rivard .Là je reviens sur mes vingt ans à comment j'avais jamais de copine, c'étais difficile, cette nuit je suis seul et j'aime ça, je ne dérange personne. Parfois je crois que l'âme et l'esprit c'est pareil quoi que l'esprit parle plus... J'ai l'âme enchainée au goulag où on entend les clous pèter. La semaine passée j'ai entendu dire que c'est Normandin au Lac-Saint-Jean, mon lieu de naissance, qui détiens le record de froidure au Québec, rien d'étonnant que je sois fou de même -47degrés le 8 janvier 1942, il devait pas faire chaud dans les chantiers. J'irai pas jusqu'a dire que j'ai le sang froid mais c'est tout de même pas chaud pour la pompe à eau... Voilà que je sort les clichés c'est minable. À peine dégrossis, sortis du bois, ça veux devenir écrivain sans avoir vu le monde. Je l'ai pas vu j'explore l'intériorité ce pénible sentiment d'être inachevé et tente de combler par l'écriture ce manque pourtant on dirais que je creuse ma fosse que j'en enlève plus que j'en met. Y'a longtemps que je vous ai pas entretenu de Rédio-Kénada, cette nuit c'est du jazz, du swing comme dans ça sent le swing. Je vous ai pas dis que je capotais sur les aéroports et les avions. J'ai toujours le désir de partir... Ça ni queue ni tête ce que je vous écris aussi bien arrêter ici. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Flyi Berny

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