mercredi 1 mai 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Je me suis couché à six heure trente pour faire un petit somme et voilà ou j'en suis... Viens de me relever je suis tout éveillé, le goulag est bruyant. J'essais de vous écrire ma nuit. C'est une douce et magnifique nuit de printemps. Je pense aux itinérants cette température ça va leurs donner une petite chance. Je cherche quoi vous écrire de mon exil. Je suis sans voix je crois c'est vrai que tout est une question de foi. J'ai envie de vous écrire sur ceux que je croisent et qui sifflent d'autre murmurent des airs. Je suis criminels je crois que ces actions sont dirigés vers moi on veux m'envoyer plus bas dans le goulag, devant la justice, en détention. C'est clair pour moi que l'intolérance des gens crée des itinérants, des sans voix avec le désir de tout abandonner. À Québec loin du goulag on déteste les drogués pour parler comme eux. Ici ce sont des toxicomanes qui se perdent dans l'anonymat de la grande ville. Cette nuit y'a un parfum de friture comme si mes neurones grillaient. C'est un peu ça la schizophrénie tout ce brouhaha qu'on sent diriger vers soi. Je m'exilerai jamais assez loin... Pouquoi ne pas dire adieu monde cruel un peu comme le petit canard qui pleure dans les dessins animés. La fenêtre est ouverte j'entend les scooters et les voitures passées. C'est enfin le printemps au goulag, l'exil seras plus doux et l'âme moins insatiable. La chaleur réjouïs l'esprit.. Je pense qu'hier j'ai fait ce que j'avais a faire, ai parlé de mon rétablissement, comment je suis sortis de cette longue nuit de souffrance, de comment j'ai du faire rupture avec un milieu "pathogène"... Je pense à ceux qui ne sortiront jamais, à ceux que les professionnels nomment historiques ceux que l'institution asilaire a avalés. Le goulag il est fait de plusieurs personnes qui souffrent de maladie mentale, par effet contraire je serais fou de ne pas croire que je suis comme eux, ce sont mes pairs... Je suis pas Michel Foucault, au goulag on me laisse vivre ma folie au grand jour tant qu'elle ne blesse personne. Les réactions sont jamais celles que j'attend. Parfois on m'attaque de front c'est la paranoïa... Je pense au panopticon, dans le goulag y'a des caméras partout on surveille... Cette nuit j'ai envie de vous écrire plus longtemps et peut être de me vider le coeur sans pour autant vomir mes émotions. Parfois j'ai juste envie de me cacher chez moi de n'avoir aucun contact avec mes voisins du goulag occidental, ça fait beaucoup de parfois que j'écris mais une fois n'est pas coutume. Vous voyez bien que je délire que rien ne m'attache et que je peux faire Hara-Kiri... Je me demande ce que vous ressentez quand vous me lisez? Je sais très bien que j'arrive pas toujours à vous touchez, l'enjeu c'est mon âme ce qui s'y joue ce qui s'y trâme. Je veux aussi vous dire que je ne me rend pas à l'institut pour jouer. Je veux juste sentir les murs m'inspirés des gens qui y travaillent et que si je les déranges je m'en excuse! Je crois que c'est tout pour cette nuit je vous laisse et vous remercie d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
Silly Berny

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