vendredi 10 mai 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Je me sent harcelé par la police, j'ai pas envie de finir mes jours en prison, c'est ma difficultée avec les autorités... Ai pris mon petit déjeûner, café, toasts, fromage. J'ai finis de lire la bio de Lucien Francoeur Le rockeur sanctifié, c'est un gars qui a marqué mon imaginaire même si maintenant j'ai peur de "walk on the wild side ". Y'a une douce musique qui joue ce matin. Le goulag occidental c'est tout près de l'aliénation nord-américaine, une psychose qui n'en finis pas dans le goulag ce sont plus des Lolitas que des "Barbie en vie". Je pense à ce gars que la police a tiré y'a quelques temps même au goulag faut pas que tu fasse la faute d'être trop dérangeant. À l'est des tours du centre-ville on vie chichement, ça y est voilà l'eczéma qui démarre, je me gratte... Des éditeurs au goulag y'en a pas des tonnes... Hier soir en revenant de l'institut qui me permet d'oublier l'exil, j'ai croisé une jolie jeune fille qui m'a fait deux magnifiques sourires, là je pense à la chanson de Reggiani "il suffirait de presque rien". Il est quatre heure douze au goulag tout est calme. Va toujours s'en trouver pour me demander où je prend mes idées, dans l'exil, un exil trop vieux pour que je me rappelle d'où je viens, quelle étais ma terre avant... Un flot de violoncelle qui rappelle les champs le long de la vingt entre mon exil et Québec. Pour revenir à la prison je sais que mes ennemis aimeraient que je m'y retrouve et que je m'y fasse sodomiser... l'exil, la sodomie c'est la fin de mon monde broche à foin ne reste plus qu'à mourrir vieux dans une cellule fournie par sa majesté. Je suis anxieux et paranoïaque on va encore me traiter d'homophobe... Je reviens à vous j'ai pris une pause, ce matin il fait beau temps dans le goulag. J'arrête là dessus en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici. À la prochaine j'espère!!!
 
Shiny Berny

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire