samedi 27 juillet 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Ce samedi c'est un samedi d'économie, je prend le café et le petit déjeûner chez moi.Ce matin le goulag est baigné de soleil. J'ai démarré le climatiseur je veux juste que ce soit un peu plus frais... J'ai toujours l'âme lourde, à la radio des chants grégoriens, ce matin le goulag ressemble aux mâtines chez les moines, cisterciens, dominicains je les confond tous bien que je crois que les chants du matin soient le lot des cisterciens ou peut-être de l'ordre rival les bénédictins. Je suis toujours intrigué par ces hommes qui décident d'entrer dans les ordres, ma vie au goulag est un peu celle d'un ordre mineur s'apparentant à un ermite. C'est niaiseux l'ermite en soi est seul, je pense aux quarante jours du Christ dans le désert, j'essais de ne pas succomber à la tentation...Petit déjeûner frugal des céréales on remercie la providence d'avoir a manger... Si tout se déroule bien je me rendrai à Toronto bientôt... Rien pour porter un cilice, l'été c'est pas la saison pour se mortifier, en écrivant j'essais d'atteindre une plénitude, l'âme en pamoison devant cette magnifique matinée. Maintenant que ça s'appelle le goulag c'est difficile de nommer mon bout de rue autrement...Un chien avec son maître dans le parc, je pense au Pistache de mes lecteurs de l'outaouais. Quoi d'autre je me réveille lentement, le goulag aussi quelques camions passent, l'autobus... Mes lecteurs de Deux-Montagnes doivent être de retour de Puerto Morelo au Mexique je leurs souhaite un bon retour. C'est pas très poétique tout ça c'est le quotidien banal d'une âme en exil au goulag, la thémathique reste la même je suis loin de la douleur des steppes et pas plus près de la douleur des plaines, on est pas chez Dostoïevsky ni dans les frères Karamazov vous avez pas non plus affaires à Nancy Huston. Je suis juste un barjot qui écris... Au bout de la rue dans le goulag c'est l'enfer de la prostitution et de la consommation de sustances illicites. Y'a quelques antiquaires qui achètent pour quelques dollars les meubles des pauvres en fin de mois qui ont besoin d'argent. C'est pas une très belle phrase mais on en fait pas avec la misère du monde. J'arrête en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!






Poorly Berny

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