Bonsoir! Bonjour! Il est vingt trois heure dix huit
je suis debout me suis couché à dix sept heure trente. Dans le corridor des gars
discutent. Je cherche quoi vous écrire sur le goulag occidental et l'exil. Je ne
peut y échapper impossible de fuir je suis sur une île tout les ponts sont
bloqué la banlieue est occupé par les red necks.L'administration m'a parké dans
le goulag parce que j'ai l'âme slave. Je suis le frère du Docteur Zhivago
fervent lecteur de Dostoïevsky, de Gogol et de Soljénitsine malheureusement on a
pas de front russe le combat est inégal, l'administration n'a pas besoin
d'espion elle nous compte chaque jours ou nous nous rendons à la soupe
populaire. C'est ça aussi le goulag des repas en famille d'exilé.Cette nuit je
ne peux vous écrire dans quel étât est mon âme pourtant j'écoute j'entend rien.
Je pense aux gars dans le corridor peut être venaient ils me rendre visite, une
visite nocturne pour déplacer les choses pendant que je dors. C'est la peur qui
me fait écrire ça. Je pense au grand logement que mes lecteurs de l'Outaouais
louait sur le Mont-Bleu. Je suis toujours en exil on me laisse de la corde et je
reviens toujours à la niche. J'essais d'être inspiré c'est pas évident dehors
une voiture klaxonne. Cette nuit je suis prolixe pourtant les mots ne viennent
pas seul. Me prépare un café. Je crois avoir un lecteur qui passe maintenant par
facebook pour me lire on lui re-souhaite la bienvenue. Je pense à Kojak à son
coco un des premiers a porter cette non-coiffure. Dans le goulag les tzars sont
omniprésent conscient de leurs importances ils se tuent à la tâche quelle quelle
soit. J'invente ce monde à mesure mon âme en a besoin pour sortir de sa solitude
sentimentale. Je pense à ce bar du goulag ou j'ai perdus tellement de temps, la
maison m'a payé une bière qu'une seule fois j'atteignais mon bas-fond. Dehors
y'a quelqu'un qui siffle c'est la nuit les zombies toxicomanes sont sortie, un
cherche une seringue, l'autre une substance et tout ce beau monde se noie dans
l'alcool en attendant je ne sais quoi. Ils pratiquent l'art de n'attendre rien
d'autre que la poudre se cachent dans les toilettes pour consommer au son de la
loud music. Cette nuit je bave mon café, je suis au port du goulag loin des
steppes occidentales. Ici arrive tout ce qu'on a besoin même des immigrants
clandestins dans des containers. Ils changent un goulag pour l'autre certains
vont filer jusqu'au U.S.A. en croyant y trouver plus de liberté mais ils
deviendront prisonniers du travail au noir des heures pas payé sous peine d'être
dénoncé.Je ne quitte pas le goulag c'est le seul endroit que je connais j'y ai
mes repères, ma vie est ici dans une espèce de ville de Sibérie occidentale ou
on attend la neige pour avoir un peu de poésie de saison froide quoi que la
pelle c'est pas très poétique et les angelures non plus. Je vais encore essayer
de vous accompagner cet hiver. Je vous remercis d'avoir lu jusqu'ici!!! À la
prochaine j'espère!!!
Frisky Berny
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