mardi 10 décembre 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! La vedette de décembre c'est le frette. Ce matin dans le goulag je regarde passé les camions des cols bleu. Une pensé pour un ami qui fait partie de cette classe de travailleurs. C'est étrange ce matin je me sent à boutte pourtant j'ai bien dormis. Le plombier est passé y'a de l'eau qui coule au premier mais ça viens pas de chez moi. Dans le goulag même en hiver y'a des cyclistes. Je me sent pas du tout inspiré je pense au litre de lait que je devrai acheter. Le voisin veux m'emprunter de l'argent je lui ai dis non. J'ai mis au recyclage une quantité énorme de sacs de papier, de quoi remplir un bac. Ça laisse de la place pour ranger dans l'armoire. J'accumulait les sacs depuis des années. Je sais pas pourquoi je pense aux capotes. C'est ma vie intime, c'est plus intimidant de parler de ça que de mon âme justement mon âme celle là qu'est-ce quelle fait? Pas grand chose elle se prend pour le boss de mon humanité. Je pense aux enfants qui vont bientôt être en vacance des fêtes. Moi je suis jamais en vacances dans l'exil au goulag on a rien comme travail encore moins vacances. Je crois qu'il y en a d'entre vous qui vont être près du goulag à Noël, j'espère bien vous rencontrer. Cette semaine je pensait à toutes ces randonnées, ce patinage avec l'amie ce sont de bons souvenirs... Il fait froid, je reviens toujours aux itinérants du goulag qui pour se réchauffer n'arrêtent pas de marcher en se demandant ou ils vont coucher ce soir. Je me souviens de la Maison Labre dans Griffintown ou j'allais manger une soupe et un fruit c'étais bien. C'étais fait dans le respect. Dix heure quarante quatre je me réveille au bruit de la circulation. Le ciel est bleu c'est grand soleil. Un passant marche droit comme une barre. Je pense à mon partis pris de ne pas écrire sur l'actualité, une âme ça ne réfléchis pas ça se sent ça se ressent de toute façon j'ai la tête vide rien pour danser une gigue. Ai changé de t-shirt, c'est très niais d'écrire ça... Un ami du goulag m'a surnommé monsieur Saliéri pour sel comme dans Saulnier. Je vous laisse là dessus, je vous reviens bientôt. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
 

Saliéry Berny

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