samedi 4 janvier 2014

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Je viraille dans mon lit, c'est mon âme qui fait encore des siennes, c'est ça aussi l'exil la difficultée de dormir. Sur ma page facebook y'a une photo très touchante de mes frères et moi enfants.Ce soir le goulag mérite sa réputation de pays froid. J'essais de vous écrire un texte qui se tiens avec mon âme qui travaille et comme on dis c'est une âme en peine.Il est une heure quarante c'est la nuit. Je descend dans mon gouffre intérieur. J'aimerais être poête et vous en dire plus sur mon étât d'âme. J'ai comme un vide à la poitrine et l'idée qu'une femme pourrais le remplir, c'est une idée fausse que je me vend. Étrangement c'est ce que je fait seul qui me remplis, ce blog entre autre. L'exilé ne retourneras pas en arrière, ma respiration sonne comme de la slide guitar ou si vous préférez de la guitare hawaiënne. Cette nuit j'ai pas la bouche sèche je prend mon café et je bave. Je pense aux camionneurs du goulag, je crois que la nuit du samedi au dimanche ils dorment. Je me rappelle les copains avec qui je transportais le matériel d'un band, d'un orchestre. On arrivais avant et après le show pour décharger et charger le stock on appelle ça des roadies je crois... C'étais la vie rock'n'roll,elle est finie,le rock s'est fendue dans une nuit de noce, un mariage obligé en plein hiver pour pas laisser grandir un bébé avec un seul parent. Une bedaine ronde, je pense à ma lectrice de Saint-Lin qui attend une petite fille avec le père son très bon compagnon.Parfois je me dis à quoi bon ces petites chroniques du quotidien dans le goulag, mon âme en flamme qui cherche la paix loin de l'enfer de l'angoisse. C'est l'hiver et je me brûle sur la glace vive. Le goulag occidental est pas très grand mais remplis d'exilés, on exile plus dans les territoires innocupé, on garde ça sauvage et bucolique faut maintenant payer pour se rendre dans le bois et y rester.Je pense au cinéaste Éric Rohmer, au "Genou de Claire" à Annecy ou je suis déjà passé, la montagne, les canaux c'étais loin de l'exil. C'est pas clair justement ce que j'écris, je me fait un pays de l'exil. J'en ai visité d'autre mon âme chavire quand je vois un avion. J'ai envie de partir mais j'ai pas de destination va toujours falloir que je revienne après être allé au bout de ma chaîne imaginaire. Bon! Je laisse le goulag dormir et je vous laisse aussi. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
 

Kneely Berny

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