Bonsoir! Bonjour! Ce matin j'hésitais à vous en
écrire un autre. Jeter des mots comme ça dans le vent sans savoir... Je m'écoute
et j'écris je ne sais quoi dans cette nuit tranquille. J'ai pas regardé les
actualités ça laisse ma matière grise vierge. J'ai de vague souvenirs d'un
cauchemar que j'ai fait cette nuit y'avait aussi un rêve mettant en scène les
mots de l'auteur Richard Desjardins.Je faisait son éloge.J'essais de me rappeler
j'y arrive pas. Le poète va surement dire que j'ai un trop gros ventre que je me
vois plus la queue. Le poète bois sa bière y'a rien de pire pour la bedaine. Je
suis toujours étonné de voir les quantités de tites frette qu'ils boivent sans
prendre de ventre. Tout ça c'est des histoires de tavernes, des histoires de
gens qui aplaudissent quand y'a une bagarre. Je vois l'orchestre qui joue sur la
mezzanine du café central. Ti-Guy Nadon qui frappe sur son drum et parfois
Jean-Pierre Zanella qui joue du saxophone. C'était un genre de nuit à Montréal
et j'en éclusais de la bière en sachant toujours que j'étais saoul ce qui
m'empêchais pas de faire des bêtises comme de sauter sur un gars pour me faire
une place au bar bondé. À l'époque y'avait toujours un gars pour nous vendre des
cigarettes de contrebande. "Quand je vas être un bon gars pas d'alcool pas de
tabac" encore de l'auteur Desjardins. Ça y est c'est fait je bois plus je fume
plus et la vie est pas trop plate. Je pense à mon voisin qui a eu deux métiers,
gardien de sécurité et moppologue, une paye mais pas plus loin que moi. Je me
questionnais hier sur ces jobs aliénantes, la même chose jour après jour tiré la
serpillière pour se rendre à la mort. La routine tout les soirs la même run et
ramassé la monnaie en passant la vadrouille, quoi faire des sous noir on ne les
utilise plus peut être les vendre à un numismates en faisant son smatte.La nuit
y'a des voitures qui roulent vite.Je pense à ce gars dont les parents disaient
qu'il avait fait un enfant à une grosse folle rien de très édifiant. C'est
tellement bête de pas être à la bonne place au bon moment. Je préfère être seul.
Seul comme ce gars assis à la brasserie Saint-Hubert avec deux bières devant
lui, une pour son partenaire invisible à qui il parle de je ne sais quoi. Ça
fait de la neurone brûlées ça monsieur! De grand trou dans le cerveau et les
synapses qui ralentissent. C'est pas drôle!!! Je vois un peu pourquoi on
m'appelle Burn, Brulé. Voilà un beau nom d'artiste Burn Brûlé... Fan des
pompiers! Je vous laisse en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la
prochaine j'espère!!!
Bernard
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