Au présent

Bonjour! Bonsoir! Gros soleil dans le goulag occidental aujourd'hui. J'arrive du supermarché et oui! On a ça un supermarché dans le goulag. Je me sent persécuté dans les transports en commun pourtant je suis n'importe qui et je paye mon passage. Je vous écris de la matinée, ai lu Foglia dans la presse+ qui écris sur deux livres. Je crois pas que je vais les lires nous autre le béesses on a pas de vacances et je crois que si c'étais possible on nous interdirais de lire, ça va mieux pour flipper des boulettes de steak haché chez McDonald. Quinze dollars l'heure le salaire minimum à Oakland, je me souviens plus si c'est à Oakland aux States ou Auckland en Nouvelle Zélande. Je crois que c'est en Californie. J'ai jamais compris comment s'épanouir dans des jobs aussi compétitive, je comprend que ça peux servir de tremplin pour mieux mais je vous parle pas du harcèlement sexuel et autre, quand t'est au bas de l'échelle c'est très difficile de gravir les échelons. Le stigmate veux que quand t'a une job tu ferme ta gueule tu mange ta beurrée de marde et dis merci au boss de te garder. Écrire! Écrire! Écrire! Tout le monde peux le faire, Christiane me parlait des jaloux, des envieux... Hier dans le goulag y'en a qui chantaient "la poupée qui fait non". Je pense à un confrère décédé qui avait un projet "Moi je construis des marionnettes" il le répétais à qui voulais l'entendre. On pense à toi Raymond. La folie dans le goulag occidental refuge des mals-aimées des laissés-pour-comptes on a de l'aide mais je dis comme la fille a Paris "ce sont les gens", les gens en général qui vous jettent un regard méchant. Mais vaux mieux ça que l'indifférence je dois me le rappeler. Je paye par ou j'ai péché y'a longtemps déjà je me payait la gueule des gens maintenant ce sont eux qui se payent la mienne. Le fou... Le fou croyait à la vie jusqu'à sa descente aux enfers... Je cesse de chialer par cette magnifique journée. Je vais essayer d'en profiter. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!

 

Bernard