mercredi 3 décembre 2014

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Mes sympathies à la famille Béliveau. Je vous laisse à vos médias préférés qui vont en parler mieux que moi. Ça me rappelle quand on jouais dans la rue avec les copains y'a aussi "le but compté par Jean Béliveau sans aide!" du Demain l'hiver de Robert Charlebois. Demain c'est aussi la guignolé des médias pour la quatorzième années consécutive. Ce que je trouve scandaleux c'est qu'un pays riche comme le notre ais encore besoin de ça. Je pense à notre gouvernement qui démantèle les programmes sociaux... On en a besoin des chômeurs, des assistés sociaux pour faire peur aux travailleurs du bas de l'échelle.  Au nom de la concurence entre un journalier au salaire minimun et un autre à vingt dollars de l'heure lequel on choisis? C'est peut être pas réellement comme ça que ça se passe mais c'est un excellent scénario. Je me rappelle l'année ou papa a décidé de donner de l'argent comme cadeau de Noël. J'avais acheté "Jazz blues fusion" de John Mayall et le double des Allman Brothers live at Fillmore east un classique. Quand je travaillais j'étais toujours un peu down dans le temps des fêtes souvent je me cherchais une job et j'avais plus d'assurance chômage. Je faisait le tour des centres de main d'oeuvre en autobus. C'étais assez étonnant on en avais rien a faire de mes soucis. Ça m'étonne j'ai toujours les mêmes souvenirs, papa qui ramenais les restes du party de l'usine en général des grignotines et des fromages qu'on dévorais. À l'école j'avais aussi appris Nos belles maisons de la regrettée Muriel Millard. Je vais vous mettre comme photo la cathédrale de Milan et je pense à la messe des morts qu'avait joué à L'oratoire Saint-Joseph le groupe rock Offenbach. Votre humble serviteur est à bout, il réalise bien qu'il délire les mêmes histoires. Je suis toujours triste avant Noël, comme si à cinquante huit ans je réalisais que le père Noël existe pas, hier il a neigé... La solitude... La solitude intérieure dans le petit goulag occidental. J'ai toujours cette plaie sur la tête. Je me souviens aussi du décès de grand-maman Marie-Blanche le jour de Noël. J'avais assisté aux funérailles au Lac Saint-Jean j'étais monté avec des cousins. Pendant ce temps là la vie prend sa place les enfants grandissent c'est un cycle. Manquez de bouffe dans le temps des fêtes c'est une chose mais la misère morale une autre. Je pleure encore, je pleure toujours même quand j'entend le petit renne au nez rouge. Je m'ennuis pas de l'alcool ça exacerbais la solitude. J'écoute pas mon cher prof qui me disait de prendre mon temps tout mon temps. Hier j'expliquais qu'à cinquante huit ans on est un bonhomme un mon'onk. Ça se termine là dessus ce soir. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 

Bernard

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