Bonsoir! Bonjour! Mes sympathies à la famille
Béliveau. Je vous laisse à vos médias préférés qui vont en parler mieux que moi.
Ça me rappelle quand on jouais dans la rue avec les copains y'a aussi "le but
compté par Jean Béliveau sans aide!" du Demain l'hiver de Robert Charlebois.
Demain c'est aussi la guignolé des médias pour la quatorzième années
consécutive. Ce que je trouve scandaleux c'est qu'un pays riche comme le notre
ais encore besoin de ça. Je pense à notre gouvernement qui démantèle les
programmes sociaux... On en a besoin des chômeurs, des assistés sociaux pour
faire peur aux travailleurs du bas de l'échelle. Au nom de la concurence entre
un journalier au salaire minimun et un autre à vingt dollars de l'heure lequel
on choisis? C'est peut être pas réellement comme ça que ça se passe mais c'est
un excellent scénario. Je me rappelle l'année ou papa a décidé de donner de
l'argent comme cadeau de Noël. J'avais acheté "Jazz blues fusion" de John Mayall
et le double des Allman Brothers live at Fillmore east un classique. Quand je
travaillais j'étais toujours un peu down dans le temps des fêtes souvent je me
cherchais une job et j'avais plus d'assurance chômage. Je faisait le tour des
centres de main d'oeuvre en autobus. C'étais assez étonnant on en avais rien a
faire de mes soucis. Ça m'étonne j'ai toujours les mêmes souvenirs, papa qui
ramenais les restes du party de l'usine en général des grignotines et des
fromages qu'on dévorais. À l'école j'avais aussi appris Nos belles maisons de la
regrettée Muriel Millard. Je vais vous mettre comme photo la cathédrale de Milan
et je pense à la messe des morts qu'avait joué à L'oratoire Saint-Joseph le
groupe rock Offenbach. Votre humble serviteur est à bout, il réalise bien qu'il
délire les mêmes histoires. Je suis toujours triste avant Noël, comme si à
cinquante huit ans je réalisais que le père Noël existe pas, hier il a neigé...
La solitude... La solitude intérieure dans le petit goulag occidental. J'ai
toujours cette plaie sur la tête. Je me souviens aussi du décès de grand-maman
Marie-Blanche le jour de Noël. J'avais assisté aux funérailles au Lac Saint-Jean
j'étais monté avec des cousins. Pendant ce temps là la vie prend sa place les
enfants grandissent c'est un cycle. Manquez de bouffe dans le temps des fêtes
c'est une chose mais la misère morale une autre. Je pleure encore, je pleure
toujours même quand j'entend le petit renne au nez rouge. Je m'ennuis pas de
l'alcool ça exacerbais la solitude. J'écoute pas mon cher prof qui me disait de
prendre mon temps tout mon temps. Hier j'expliquais qu'à cinquante huit ans on
est un bonhomme un mon'onk. Ça se termine là dessus ce soir. Merci d'avoir lu
jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
Bernard
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire