mardi 9 décembre 2014

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Y'a une jeune française qui doit être heureuse, son père otage français a été libéré, un beau cadeau de Noël. On lui souhaite bon retour dans le monde libre même au goulag occidental. Ce soir il neige. J'ai lu que vous aviez aimer mon texte précédent remplis de nostalgie. Je pense à ma lectrice secrétaire retraitée de Gatineau, elle a pas fait de commentaire ça lui plait peut être pas? Moi je suis heureux quand j'écris, ça fait mon bonheur... Demain j'enregistre à la radio, ce matin en attendant l'autobus le passager d'une voiture m'a dévisagé et est partis a rire, qu'est ce qu'elle a ma gueule? Je nous vois encore tout les enfants dans la voiture pour se rendre dans le quatre et demie de pépère Côté et recevoir la bénédiction paternelle c'était au jour de l'an. Je crois que je suis de la dernière génération a avoir vécu cette tradition.Je pense au sens sacré de Noël qui est disparu. Faut pas oublier le partage comme valeur du temps des fêtes juste essayer d'être présent pour ceux qui sont seul. Ce que je vous écris là ça fait curé mais ma cure est cybernétique si ce que j'écris ici marque une présence ce seras déjà ça. J'ai encore la France dans la tête place de La Défense ce printemps un jour avant de partir. À Montréal on a pas d'architecture aussi grandiose pas d'espace pour les grandes places quoi que le quartier des spectacles soit réussis. Sur un plan plus domestique j'ai pas enlevé mes souliers et j'ai entré du calcium chez moi, les vapeurs m'assèchent la bouche et m'empêchent de dormir j'ai mis d'autres souliers j'espère que la nuit prochaine seras meilleure. Je pense que j'aurai pas les moyens de partir outre-mer ce printemps, une lectrice m'a conseillé Sherbrooke dans les Cantons-de-l'est. J' y suis déjà allé, je vais prendre ça un jour à la fois. Ce soir c'est l'hiver, mon loyer est payé je suis à l'abri. Je pense à ceux qui sont dehors la nuit. La rue ça use, ça gaspille les nerfs, il faut survivre au froid, essayer de dormir dans les entrées d'édifices, se tenir loin du trottoir mais la menace est quand même là, la folie névralgique, nerveuse et schizophrénique. On se perd dans le délire et on ne crois plus personne on est vraiment persécuté ce sont tous des menteurs. Ça fait mal d'écrire ça dans la rue y'a pas de confiance. C'est aussi une autre forme de prise d'otage dans le goulag occidental. Bon! Un petit mot pour ma lectrice puéricultrice de Cantley, j'espère de tout coeur qu'elle va avoir ce nouveau travail ou elle a postulé. Ça aussi ça ferait un beau cadeau de Noël. On va prier pour elle. Y'a du hockey à la télévision et une patinoire dans la tour Eiffel. Je préfère la deuxième. C'est de plus en plus vide ce que j'écris. J'arrive pas a vous traduire mon sentis. Ne jamais oublié que j'habite la folie, le délire est ma maison, l'écriture est une fondation. Je vous laisse en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 

Bernard

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