vendredi 10 avril 2015

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce soir c'est le blues du vieux chien sale au goulag occidental, blues et goulag c'est antinomique vous allez me dire comme un choix entre le Jack Daniel's et la vodka. Ceux qui lisent et n'aiment pas, cliquez sur votre site pornographique préféré. Vous me comprenez... Non! Moi non plus je me comprend pas. Ce soir ça grouille en ville vendredi soir on se cherche une copine pour la nuit ou plus si affinitées. "Trouble Oh trouble let me free" je crois que c'est Cat Mohamed Islam Stevens qui chantait ça. J'ai changé le miroir et les bouteilles du bar pour l'écran et le clavier ordiné, ça fait moins mal et demain j'aurai pas de hangover... Je tousse, ça fait plus de vingt ans que je suis dans ce qu'on appelais avant le faubourg à m'lasse que j'ai rebaptisé goulag occidental comme un provincial. On part toujours de sa province pour venir gagner sa vie dans la métropole, le gouvernement auras beau faire les plans nord qu'il voudras les jeunes vont toujours s'exiler, je pense à Midnight Cowboy. Comment écrire qu'a vingt ans on se résigne à sa vie pépère loin des grands centres. Moi je vous dirai que j'ai pas été capable de vivre en banlieue, j'étais trop triste, trop malheureux."J'ai souvenir encore" -Claude Dubois. Oui de longues traversées de ville de Laval pour essayer de terminer mon secondaire cinq dans une école de décrocheurs, j'étais déjà trop vieux pour raccrocher au secondaire j'aurais du m'inscrire à l'université quand même j'avais pas les moyens et les seuls formulaires que je savait remplir étaient ceux de l'assurance chômage et de la sécurité du revenus. Y'a toujours ce mensonge qui fait croire que l'instruction est gratuite c'est faux, une job les cours du soir et on est pas certain d'être autre chose que commis.Tout ça c'est une question de choix vous allez me dire et je me défendrai pas avec la maladie. Je suis pas une victime. Ce soir chez moi j'entend la télé des voisins, c'est pas si mal c'est pas trop fort y'a pas de musique de basse tonitruante. Je pense à toutes cette écriture à la télé, dans les pubs, à la radio, dans les revues et les journaux. Y'en a qui parlent pas si ça a pas été écris avant, les scripts du cinéma des textes que je n'arrive pas a écrire. C'est la grève étudiante bein du brasse-camarade. Je sais pas de quel côté me ranger, les doctorants révolutionnaires ou les étudiants pépères... Mais puisqu'il faut quand même s'amuser, sortir le soir vivre la nuit et quand c'est finis découvrir le monde diurne aussi difficile que le nocturne et se battre avec les anges de la nuit. Je sais plus ou je suis rendu... C'est difficile de trouver la ligne pour terminer, je veux pas vous écoeurer mais j'espère que ça vous plait. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine toujours!!!
 

Bernard

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