jeudi 16 avril 2015

Au présent

Bonsoir! Bonjour! C'est véritablement le printemps, la fenêtre est ouverte, les lampadaires illuminent le parc et on entend les balançoires chantées. Viens de regarder le village préféré des français deux milles quatorze, c'est magnifique... Je sais pas si le goulag occidental va se faire une histoire d'ici trois ou quatre cent ans. Ce soir je me couche pas tôt, je vous écris plutôt ceci en pensant aux fortifications de Besançon, aux Trocadéro à Paris au moulin rouge aussi. C'est des clichés vous allez me dire mais ça a plus d'histoire que vous et moi ensemble. J'ai quitté les villages pour Paris la métropole, je pense au Sacré-Coeur à mes photos de famille comme ils disent, c'est pas très exotique n'empêche fallait quand même y aller. Ce soir je me cherche un départ je ne sais pour où, l'Europe où le nouveau monde. Je crois pas être un voyageur assez aguérris pour les destinations exotiques, la Corse ça me déplairait pas... Ce soir ça sent la bouffe la grillade dans le goulag. Je crois que les voisins profitent des terrasses sur les toîts. Je vais sortir du goulag occidental demain, je vais participer à une recherche à l'institut... Les motos sont sorties comment vous dire que j'écoute la dernière saison de la sanglante série Sons of Anarchy. Je suis calme mon ciboulot s'apaise. Je suis pas Victor Hugo ni Alexandre Dumas mais j'écris quand même autant que je peux comme on dis c'est en forgeant qu'on deviens forgeron... Chez moi c'est la braise, le goulag le soufflet et ce que vous lisez la pièce que je fait en cognant le marteau clavier. J'aurais pu tout simplement évoquez tout ça mais je veux pas me brûler. Dix heure trente les lampadaires sont éteins, je cherche je cherche ce soir j'avais mal aux os et une migraine ça vous intéresse pas, pour moi c'est toujours plus simple d'écrire ma folie paranoïaque, ma peur chronique. Je pense au forgeron à comment je m'illusionnais sur le métier de sculpteur. Je suis incapable de travailler la pierre bien que j'ai fait quelques solages y'a de ça plusieures années c'était encore le bon temps maintenant je suis trop vieux pour tailler la roche. Pour la soudure je savais pas, j'inhalais les vapeurs c'est ça je crois qui m'a rendu fou, la colle, la peinture au fusil, la soudure des métiers qui appris sur le tas vous rendent fou. Mais je suis pas mort faute de mieux demain j'irai chercher de la lecture question de pas perdre la main là aussi. Je vais lire encore longtemps faute de pouvoir explorer d'autre monde. Je termine là dessus en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 

Bernard

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