samedi 23 mai 2015

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je suis debout dans la nuit du goulag occidental. Les murs de la salle de bain suintent et je reste incapable de faire le ménage, l'oncle disait que je pouvais plus me torcher, c'est vrai mais lui non plus peux plus se torcher il est décédé. Je vous raconterai pas mes années comme préposé à l'entretien ménager, c'étais d'une platitude, le temps étais long.Il est trois heure vingt quatre l'heure de sortie des bars on se cherche un open house, un after hour remplis de sales gueules qui n'attendent que d'enfiler le whisky qui reste dans la pièce. Je me souviens pour aller veiller certains apportaient, un dix onces, un fiasque, un mickey c'étais quand même assez pour se saouler. J'entend le tic tac du pendule pense aux musiciens qui viennent de finir,ils ont les oreilles qui sillent. Moi j'avais la tête dans le haut-parleur ça tuais les voix mais je suis devenus acouphène.Non! Non! C'est pas la fin, je retournerai me coucher quand j'aurai finis.J'ai un compte rendu du groupe d'entraide a rédiger et ce que je vous raconte là c'est un peu le compte rendu de la nuit qui passe au rythme des voitures. Pas très loin du goulag ils ont régulé que les commerces pourront rester ouvert vingt quatre heure. Je vois déjà les gens saouls dans les boutiques en train de remplir leurs cartes de crédit.Je pense au défunt Lola's paradise et son comptoir remplis de vaches miniatures. L'odeur là dedans c'était terrible à l'époque un mélange de sueur de tabac et d'alcool. Les bums cruisaient pour attraper des saletées. Surtout vous êtes mieux de faire vos besoins dehors dans les cafés ouvert vingt-quatre heures les toilettes débordent souvent de merde. C'est ça le night life la devanture est belle mais l'arrière est dégoutant. J'ai une toune du groupe Offenbach dans la tête, "Ça fait trop longtemps que tu passe en dedans à soère on se met sur le shift de nuitte, deux autre bières! Deux autre bières!"  J'ai vu à la télé que Portland Oregon était la ville avec le plus de micro-brasseries, belle gang de saoulons. Ça en dis gros sur leur mode de vie écolo, alcoolo. Les images montraient une ville qui avait pas l'air finis. Y'a rien de pire que de cacher la misère sous des aspects cool, on veux pas la voir et on se donne bonne conscience, Moi je donnerais pas le bon Dieu sans confession aux gens que j'ai vu dans cette émission. Voilà! Je sais pas si vous êtes tanné de me lire mais je termine ici en vous remerciant d'avoir lu. À la prochaine j'espère!!!
 

Bernard

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