mercredi 21 octobre 2015

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce soir dans le parc ils s'entrainent au rugby, le vrai l'australien. C'est toujours le goulag occidental, la chronique de mon intérieur, de mes sentiments. Hier soir l'angoisse m'a envahis j'ai eu peur de me faire tuer et en même temps j'avais des pincements à la poitrine. C'est comme si j'avais changé ma schizophrénie pour de l'angoisse... Ce soir j'écoute ce que ça dis, les pincements sont toujours là mais moins aigus. Je crois que l'écriture m'aide dans ces moments là. Je sais pas pourquoi je me donne la permission d'écrire. J'ai jamais étudié la littérature à l'université ni gagné de prix. Je suis un loser pourtant... Les pompiers passent, je vais essayé de me procurer leurs calendriers, j'aimerais pas être un grand brûlé. Y'a des émotions qui reviennent je les ai déjà vécu dans mon enfance je crois, un sentiment de bien être et là faites pas la joke avec bien-être social c'est pas de ça que je parle. Je bave littéralement je bave et la nuit j'ai la bouche sèche... Ils ne jouent plus dans le parc... Parfois le sentiment d'un complot contre moi reviens et de mon côté j'ai cessé l'enquête, c'est mon insidieuse folie, ma douloureuse maladie. Votre fou s'en va a Sherbrooke vendredi je vais parler de rétablissement, mais oui je me rétablis, je ressent plus la lourdeur de la maladie, la peur n'est là qu'un court moment bien que je sais très bien que je ne serai jamais guéris... Je paye mon loyer ça m'aide de savoir que je coucherai pas dehors aujourd'hui on m'a dis que ça allait pas très bien dans l'édifice, j'ai pas conscience de ça je fréquente pas les voisins. Quand j'étais plus jeune tout les bruits que j'entendait dehors m'angoissait, c'était les assassins qui me poursuivaient... J'endormais ça avec de l'alcool mais est venue un moment ou ça ne faisait plus effet. J'ai donc cessé de consommer et me suis mis à prier ça marche!!! Cette longue maladie mentale je ne la souhaite à personne même pas à mon pire ennemi. Je m'entend encore assis à l'arrière de l'autobus cent trente neuf PieIX, j'avais de gros sanglot et je savais pas quoi faire ni où aller. Les policiers m'ont aidé en m'amenant à l'hôpital mais ça toujours été difficile de mettre des mots sur ce que je ressentais de nommer la maladie mentale. J'ai souvenir aussi des corridors agités de l'hôpital comment je ne trouvais jamais de réconfort à cet endroit. Y'a longtemps déjà je ne suis plus hospitalisé souhaitez moi que ça continue. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Votre pauvre fou.
 

Bernard

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