mercredi 3 février 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Comme toujours je suis seul et le Canadien va en perdre une autre je crois. J’ai fermé la télé, je réfléchis, je sais pas trop si c’est la schizophrénie. La fenêtre est ouverte c’est la nuit. J’essais de trouver quelle destination je pourrais prendre. Ça aussi c’est pas une très belle phrase, partir oui! Mais pour ou ? Pas tout de suite. J’ai laissé les cahiers j’écris mes post pour mon blog. Si j’ai appris une chose c’est vivre seul. Toujours la même chanson dans la tête. Je suis pas un vacataire, je dérive… Deux fois par jour, pas surprenant que je manque d’inspiration, dehors les gens parlent j’entends les automobiles qui passent sur l’asphalte mouillée. Dans ma grande frénésie poétique j’ai des brûlements d’estomac, vous n’en avez rien à foutre moi non plus… Je me souviens de Linda qui voulait toujours que je la reconduise à la station de métro, le goulag occidental c’est pas évident pour les femmes. Ce midi je racontais à la matriarche comment je trouve que ça passe vite, j’ai peur de finir et de dire « ce n’était que ça ».  Like they say, go with the flow! Je pense toujours à ce film avec un poète qui rature et déchire des pages et des pages, c’est jamais correct sa femme et sa fille sont exaspéré, un poète torturé. Moi je vous envois ça, les questions je me les poses avec vous. Je viens d’arrêter… « T’attend ton train! ». Je regarde pas le match « ça m’énarve! ». Dehors y’a un taxi qui klaxonne. Le beat! Le beat! Le beat et je le répète c’est pas celui de Jack Kérouac, la beat generation c’est vieux! Je me promène entre l’écran de l’ordi et la tivi. J’aimerais bein ça être un génie mais je transpire pas assez. Je pense à ma lectrice de Deux-Montagnes, j’espère qu’elle continue son cheminement. Y’a mon lecteur amateur de boxe de Deux-Montagnes aussi. Je sais pas qui étais son favori mais c’étais pas un grand match. Je sais pas pourquoi j’écris ça dehors c’est le festival des minounes aux silencieux brisés et d’autre à la basse compressé. Je suis assis, ai refermé la tivi. Ce que je vie ce soir me rappelle les premiers jours de ma schizophrénie, ça ronronne entre mes deux oreilles et j’ai peur. Étrangement j’ai des souvenirs de grands joueurs de hockey Frank et Peter Mahovlich, je crois que mon lecteur technicien à la mise en onde s’en souviens. Bon! C’est finis le niaisage! On perd c’est toutte!!!  Je suis désolé je me suis laissé emporté vous vous demandez peut être c’est quoi la photo, la fille je la connais pas mais la sculpture c’est Love au coin de la 55ei rue et de la 6ei avenue à Manhattan New-York créé a l’origine par l’américain Robert Indiana dans une démarche d’art populaire. Il s’agissait au départ d’une image pop utilisé pour la carte de Noël du MoMa dans les années soixante et aussi pour des timbres. Les dimensions sont de 3,66mx 3,66mx1,83m le matériel c’est du Cor-Ten. La première sculpture fut créé en 1970  pour l’Indianapolis Museum of art dans l’Indiana. On retrouve la réplique dans les grandes villes comme Philadelphie, Madrid, Singapour, Paris. Je termine là-dessus je pense que j’ai fait mon goddam best pour aujourd’hui. Comme toujours merci d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

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