mardi 2 février 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui j’aimerais remonter le temps arrêter cette course folle vers la mort, vers la fin.  C’est grand soleil ce matin et si j’écris c’est pour construire quelque chose, la journée va passer il n’arrivera rien d’autre que ce brouillard dans ma tête, c’est bête une vie de vieux garçon. J’aurai essayé différente relation mais ça a pas marché. Je pense à mes dix sept ans sous l’emprise d’un homme qui me payait tout, inconscient je voyais pas que ça m’empêchait d’avoir une copine, je me promenait en Jeep avec lui, il m’avait promis un appartement à mes dix huit ans j’ai eu peur… Je devrais pas retourner dans le passé ça fait presque cinquante ans, parfois je suis heureux, cette semaine j’ai écouté de la « trash talk radio » l’animatrice racontait la « paresse » des jeunes sur l’aide sociale incapable de concevoir qu’ils sont malades, moi je préfère qu’ils soient à l’aide sociale qu’au suicide. On a beau dire j’ai été jeune j’ai essayé de raccroché mais j’ai pas réussis, tout ça c’est derrière moi… J’avais déjà peur personne pour m’aider financièrement et là je pense à l’insignifiante job de balayeur à la shop. C’étais payant mais j’ai compris plus tard que dans la vie y’a pas que l’argent. Je pense au gouffre dans lequel j’étais à comment je m’en suis sortis, pas riche, pas millionnaire mais plus heureux. Je crois que je vous ai déjà raconté tout ça. La circulation est intense sur la rue Sainte-Catherine, les camions passent on annonce de la neige demain. Chez moi c’est pas décoré comme chez un millionnaire c’est plutôt bohême bien que je me fasse vieux comme dans la chanson « Ma bohême s’use ». Ouais! Je suis toujours dans le goulag occidental, j’attend les actualités à la télé… Pas grand-chose aux actualités, ai essayé de dormir j’y suis pas arrivé, j’écris ça pendant que les éboueurs passent. Je vous ai écrit que je m’en étais sortis faut comprendre que financièrement c’est toujours la pauvreté. J’ai réussis à me déranger pour une question d’argent. Je crois que je serai pas content d’avoir rédiger ce texte cet après-midi. Je vais terminer en vous parlant de la photo que j’ai pris à Londres, c’est le quatrième socle de Trafalgar Square, un des quatre piédestaux situés à chacun des coins de Trafalgar Square, place publique de Londres, il a la particuliarité de ne porter aucune statue. Depuis 1999 différentes sculptures et œuvres d’art sont temporairement installées sur celui-ci. Le 25 juillet 2013, il fut installé un coq bleu de 4,7 m de haut réalisé par l’artiste allemande Katharina Fritsch qui y voit « un symbole du renouveau, du réveil et de la force ». Un squelette de cheval a chassé le coq géant. Après le squelette on présenteras en 2016 un pouce levé en bronze de dix mètres de haut. Ça grouille à Londres mais c’est tranquille chez moi. Je vous garde pas plus longtemps en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

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