lundi 18 avril 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Ce soir il pleut, j’essais de composer  à partir de mon vécu quelque chose qui va aider.Aujourd’hui on parlais consommation comment le fait de trop consommer sabotais notre santé mentale. Moi je sais que je dois pas consommer même si parfois j’envie certain pairs-aidants qui consomment. Le mieux pour moi c’est l’abstinence totale. J’ai un programme de douze étapes que j’essais de mettre en pratique ça me demande de l’humilité voilà pourquoi je dois être en contact avec mon sentis. Je suis près a avouer que je suis impuissant devant l’alcool que j’ai perdus la maitrise de ma vie. Vingt-quatre heure à la fois je me rétablis. Je vous en parle pas plus j’ai brisé mon anonymat quoi que parfois je me présente comme un schizophrène paranoïde avec co-morbidité. Ce week-end je réfléchissais à ça, je me demandais si c’étais bien utile de me présenter comme ça si ça ne me stigmatisais pas encore plus. Je  dois choisir les gens devant qui je m’ouvre, si c’est pour aider ça va sinon je m’abstiens. Je veux me rétablir mais je veux pas être pair-aidant au sein d’une équipe multidisciplinaire en santé mentale. Comment vous dire que je crois pas à l’attrait d’une personne qui travaille dans un hôpital. Le fait est que j’ai le vécu mais pas le parcours académique. Je sais pas si le pair-aidant est efficace, l’idée du mentor est bonne mais parfois je me dis que c’est assez difficile de réhabiliter toutes ces personnes dans le réseau de santé mentale, patients comme donneurs de soins. La vérité c’est que j’ai vraiment pas de réponse à ça, j’aimerais bien que les gens cessent de souffrir, souffrir de cette intense maladie qu’est la schizophrénie. C’est mon sentis de ce soir eux ils ont le savoir, moi j’ai le vécu. Je me répète, si y’a quelqu’un de souffrant qui lis ça, qu’il entre en contact avec moi je vais essayer de l’aider en lui présentant un camarade pair-aidant. Lentement je reconstruis ma vie, bien qu’il soit un peu tard, je te fait par de ça et je comprends que dans la vingtaine on veux plus que ce qu’un vieux bougre de soixante ans peux donner. Lentement le temps passe et le poète se recycle dans le rétablissement. Je ne lis plus le dictionnaire, je me sent plus oppressé pense à ces années derrière moi, y’en a plus que devant. Ce soir c’est vraiment mon sentis que je vous ai écris, j’essais d’être authentique en me demandant si c’est bien utile. Bon! J’ai des problèmes de mise en page c’est pas grave, quelques mots encore si des inconnus qui souffrent lisent ceci qu’ils hésitent pas a aller chercher de l’aide. La force elle est là dans la demande d’aide. Ce soir j’ai plus beaucoup de mots. J’y suis allé avec mon vécu. J’essais de terminer sur une bonne note, le meilleur est à venir. Merci d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir et à bientôt!!!

Bernard

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