dimanche 17 avril 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’espère que c’est pas interdit, je vous en écris un autre j’arrive pas a dormir. Cette nuit je suis étourdis je viraille dans mon lit. Me suis quand même fait un café, ça va être difficile, ce matin j’ai une formation communication, je ne fais que ça communiquer j’espère que ça va m’aider a raffiner mon affaire. La nuit est tranquille dans le goulag. J’écoute mon âme, me gratte le cuir chevelus, tout le monde dors dans l’édifice. J’essais de vous traduire en mots ce que je ressent, ressentir c’est très près de ressentiment mais c’est pas de ça qu’il s’agit. Je suis pas en colère, je veux juste écrire mon état. Je pense aux voitures de mon lecteur de Deux-Montagnes, elles sont belles mais ils en aurait pas on l’aimerais pareil. Je dors très mal y’a longtemps que j’ai pas fait une nuit d’une traite. Je trippe toujours autant à remplir l’écran de caractères. Si j’étais zen j’écrirais que mon mantra, Oum padne Oum où quelque chose qui ressemble à ça comme toujours quand j’écris ça je pense au Boubla d’Abel dans le magnifique Race de Monde de Victor Lévi Beaulieu. Je respire comme il faut, d’autre dirait que je prends mon gaz égal, ça me fait du bien. C’est plus facile d’être zen la nuit on est plus loin du bruit et de la fureur. Le frigo démarre et arrête après quelques secondes… De la fureur j’en ai pas j’essais de rester calme et d’avoir une nuit « productive ». Ça se bouscule pas trop dans ma tête ni dans mon âme. Y’a pas de voix mais plutôt la peur… Je pense à cette intervenante anglophone y’a longtemps, je crois qu’elle étais pourris pour faire cette job là, c’est que mon jugement. Je mange quelques biscuits à l’avoine. Pense aux publicités du restaurant Barbi’s, le temps passe. Je mange comme un cochon, je crois que c’est la médication. J’ai hate de voir de quoi ma face vas avoir l’air dans LaPresse+. Je suis impatient c’est que dans deux semaines. Ce soir je pourrais intituler ça l’art de ne rien dire. Je me malaxe l’intérieur y’a rien qui sort. Tout à coup un pincement à l’estomac c’est l’angoisse je crois. J’essais de pas me mordre la langue, j’ai tout mangé la boîte de biscuits. Pour les voix vous repasserez j’en entends pas, y’a un parfum de désinfectant pour les mains du Purrell. J’avance lentement dans la nuit sans voir le temps qui passe, c’est une insomnie qui a du sens elle est pas source de souffrances. Je vais essayer de vous terminer ça sur une note magique un sol universel qui joué à la guitare démarre bien des chansons. « Partons la mer est belle »-La Bonne Chanson. On les avait oublié ces chansons elles sont revenues. Je pense à celle du vieillard je sais pas si vous vous rappelez. Bon! On termine sur cet air en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

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