vendredi 13 mai 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Lentement je prépare le voyage à Washington. Je lis un guide du National Geographic, c’est sérieux et bien fait. Pour le moment je suis chez moi, il pleut mais il fait chaud. Je me demande si on peut demander des renseignements aux chauffeurs d’autobus de Washington? J’ai reconnus un peu le trajet de l’aéroport Dulles à l’hôtel… Je pense aux nièces qui vont avoir des bébés, tout devrais bien se passer. Je dors très mal c’est pour ça que je vous écris si souvent même si mon goulag occidental est vide. Je me fouille dans les entrailles pour trouver un mot une phrase qui exprime mon senti. Fouiller dans les entrailles! C’est une image je me suis quand même pas éviscéré au couteau… En attendant j’écoute les oiseaux et je respire par le nez sur le bruit des camions. « Quien toé bein j’arrive »-Luc Plamondon. J’ai hâte de partir c’est dans trois mois si je m’écoutais je partirais tout de suite pour une autre destination, mais ça coute cher faut économiser pour les U.S.A. Je serai allé à Boston, à New-York et maintenant Washington, j’espère qu’en attendant tout va bien se passer. Je vous parle pas de Provincetown à Cape Cod bondé de monde pendant les vacances, c’est pour ça que je voyage pour soigner ma phobie… Je suis seul je prends la destination que je veux, je vais marcher dans le cœur de la capitale américaine. Dans le goulag occidental cet après-midi c’est que des averses. Je sais vous voulez rien savoir de ma folie, l’été seras presque passée et je partirai, je crois que c’est mieux comme ça. J’entends la basse d’une boîte à musique, la voisine se promène sur la passerelle « et moi! Et moi! À propos et moi je suis rendus à dos de chameau »-Robert Charlebois. Y’a des moments de silence où on entend les merles chanter. Je sais plus pourquoi je vous écris peut être pour vous dire qu’il y a un parfum de steak à la poêle. Ouais! Je rêve de littérature, d’être reconnus comme un écrivain pourtant l’écriture, la littérature c’est surtout présent dans les écoles. Je me lâche lousse et même là avec ces essais d’écriture automatique j’arrive à rien. Je peux pas, aujourd’hui vous raconter que je termine parce que j’ai mal c’est faux, je tiens beaucoup à être vrai à ce que mes propos aient de la véracité. Je sais pas quel oiseaux siffle, il y eut une époque où je détestais les chants des oiseaux ça m’empêchais de dormir le matin quand j’avais bamboché toute la nuit. C’est plus ça et c’est tant mieux il y a longtemps déjà, on me disait qu’après vingt- cinq ans de maladie ça prenait vingt-cinq ans pour me rétablir. J’approche, j’approche, pense à l’amour à ceux qui m’aiment pas, y’a rien a faire que Dieu les bénisse. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

 

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