samedi 28 mai 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Suis finalement debout, me croyais lundi mais c’est que dimanche. Hier j’ai réparé le bouton à la taille d’un pantalon, ça tiens… On économise jamais assez sur les petites choses, il est une heure du matin. Je pense à Christine Angot à l’autofiction, c’est un peu ce que j’essais de faire avec ce blog ça me gêne de le dire mais je crois que c’est de la littérature authentique, véritable, j’ai pas de place pour les dentelles du mensonge. Parfois j’attends que se précipite quelques mots, mais non je ne changerai pas l’humanité c’est juste une écriture du soigné, une  sorte de « guérison » de libération… Mon blog c’est ma tribune, je sais que je pratique pas un genre littéraire accepté. Quand je l’écris je vois pas le temps passés. Je reviens avec la poète Josée Yvon qui disait qu’il fallait tout dire. Je me répète souvent… Non! C’est pas une écriture de femme si y’a quelques choses c’est probablement la plus virile des écritures celle qui permet de devenir un vrai homme, je vais l’écrire même si ça vous intéresse pas j’ai des démangeaisons rectales, c’est fatigant… Je crois toujours que quand j’en suis à mon monde intime les choses vont changer… Je peux pas écrire le brou-ha-ha de la nuit y’en à pas. Je me tiens loin des intoxiqués de tout acabit. C’est calme dans l’édifice, hier matin j’ai croisé deux motards avec des casques allemands sur de vieux choppers Harley Davidson ça pétaradait, des motos où la production était pas fiable. La mécanique toujours à refaire. Cette nuit j’entends une voiture ronronner, je pense à la Challenger de mon lecteur de Deux-Montagnes un beau bolide. J’écoute ce qui se passe en moi, pas de discours juste des mots épars que j’écris, qui me disent de continuer a écrire. C’est une tragi-comédie ce que j’écris. J’ai oublié de remercier la directrice du TNM pour avoir mis en scène mon texte. Si jamais elle me lis où que vous la connaissez faite lui part de mes remerciements. Non j’élague pas la réalité le permet pas, mon corps crie la nuit, je cherche pas la porte de sortie. Tout-à-coup je m’arrête me relis pense à la poésie qui n’est pas ici. Je pli, je pli devant les mots maudits, mes actions de tout acabit. Tout ce que je fait c’est pour écrire parfois chasser le mal¸ la douleur, l’ennuis… Y’a rien de construit dans ma tête c’est comme un maëlstrom de mots, la folie qui essais de s’organiser. Lentement j’avance en pensant au regretté Gaston Miron et à son Homme rapaillé, c’étais lui, moi je suis l’homme pété, éclaté, séparé. Comme toujours… Finale sans dessus dessous, une dernière petite pensée pour le goulag occidental, la nuit les gars passent en parlant tout seul… Je me sent toujours bien quand je vous en ai écris un, c’est pas magique s’agit de le faire. Je termine donc en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

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