mercredi 22 juin 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je fais un fou de moi a écrire comme ça, mon âme est morte ma vie ouverte. Je sais pas d’où ça viens, il est deux heure quart le matin. J’écris souvent ça pour remplir la page. Comment je me sent? Bien je me suis couché tôt ce soir et j’ai dormis. Hier je suis allé à l’institut par hazard j’ai rencontré le psychologue sympathique qui viens du Saguenay on a discuté un peu le bout de gras. Y’a toujours ça quand je me rend à l’institut c’est comme si j’y allais pour des soins pourtant hier j’y suis allé pour parler de ma participation comme patient partenaire. Les bâtiments de l’institut sont remplis d’histoire on  déferas pas ça en quelques années, la bâtisse seras toujours là pour rappeler le sort des « fous » d’une autre époque, et on y retourne, on y retourne en se rappelant les anecdotes du temps où c’était une ville, du temps de l’hégémonie de la religion. Je l’ai raté ce bout là j’étais trop jeune, les fous c’est difficile a soigner surtout quand ils y vont de leurs plein gré. Avec la révolution tranquille c’est comme si la maladie mentale avait cessé d’exister plus question d’héberger les dés-amés. Avec la poésie avec Rhinocéros on a donné place au non-sens. Je crois qu’aujourd’hui c’est le retour du balancier les fous sont plus fous que jamais… Dans ma tête ça dis d’une voix douce Bernard, Bernard! Je vais vers la culture, comment la souffrance et la douleur sont prioritaire dans le soin et l’expression de la folie. Comment j’ai appris dans les livres que je suis schizophrène paranoïaque avec comorbidité comment je m’en accommode comme plein de gars. C’est une nuit tranquille me demande encore si Salvador Dali était un génie, y’a plusieurs artistes qui avaient un grain comme on disait dans le temps. Je vous conseillerai pas de lire Étal Mixte de Claude Gauvreau c’est illisible et très technique, c’est un peu là que la folie l’a menée… Heureusement il reste encore un peu de moyen de créer dans cet univers de fou que j’habite. Prenez le pas personnel la folie je la garde pour moi, je suis une soucoupe comme disent les gars qui ont fait du temps, je suis toujours à l’écoute de cette voix intérieure. Je m’inquiète du nombre de clics sur mon blog même si je sais que pour la plupart ce sont des moteurs, ça se bouscule dans ma tête se calme quand je fais quelques corrections. Je me pose la question qui du rhinocéros où d’Émile vas illustrer ce texte… C’est le rhinocéros, il y eut une époque où tout bon artiste se devais d’être rhino, laissez moi vous dire que l’absurde ça aidait pas à la création ça la rendait plus difficile on amenait tout ça a rien. J’ai assez écris pour cette nuit je salut François Gourd. Merci d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!! Au revoir!!! Ciao!!! Bon matin!

Bernard

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