jeudi 23 juin 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’ai toujours la bouche sèche me suis fait un café. J’ai hâte de partir pour Washington, c’est pas avant deux mois. Je veux écrire comment je me sens bientôt c’est la fête nationale, ils vont écouter de la musique et se rouler dans la boue, saouls, me semble qu’on a jamais été aussi loin d’un pays qu’aujourd’hui. Lentement le café m’humidifie la bouche… Y’a surement un nom de maladie que les professionnels accolent à celui qui écris comme moi. Je pense aux gars qui quêtent coin Notre-Dame et Frontenac, cette nuit j’ai l’impression que j’y arriverai pas, je vais prendre une douche. Voilà c’est fait pour la douche, je sens bon, si tout va comme prévu je devrais rencontrer la gentille amie cet après-midi. Je crois que je vais vous illustrer ça avec une photo de murale. Je reviens sur mon senti, me suis couché tôt c’est pour ça que je suis debout la nuit, je suis chez moi pas trop angoissé, j’écris je dérange personne avant les nuits blanches précédaient la psychose, me souviens de cette copine qui m’accompagnait à l’hôpital. J’étais trop malade pour me rendre compte que j’avais abusé de cocktails toxiques. J’ai jamais réussis à nommer cette sensation que j’avais sous la peau c’était très fatigant comme des fourmis dans les veines… Je pense à Trieste, à ses cliniques à comment ici on pourrait revenir un peu en arrière et avoir des cliniques dédiées exclusivement à la santé mentale plutôt que des urgences d’hôpitaux, vous me direz tu réinvente la roue, mais pourquoi pas? La nuit faut pas avoir besoin de parler… Pourtant y’a ces lignes d’écoute, je sens pas le besoin de téléphoner. Je mange une barre granola, y’a une grande période de temps que j’ai pas vue passée. C’est affolant, des amis sont décédés et moi aussi je m’en vais vers ça pour l’instant à part la maladie mentale ça va, on peut pas toutes les avoir. Trieste encore ce directeur d’hôpital de Québec à qui je ne savais comment m’adresser, monsieur? Docteur? Il m’a dit de l’appeler Monseigneur avec un certain mépris… Un parfum de cigarettes pourtant je ne fume plus… Je pense aux quartiers défavorisés de Washington j’espère que j’aurai pas affaire là. C’est tranquille cette nuit, je vous parlerai pas de culture c’est pas de l’onguent, je veux pas l’étendre. J’ai oublié de faire une critique du show résilience de mon amie danseuse, à froid comme ça je m’en souviens plus… J’ai remarqué une chose depuis que je m’implique « artistiquement » les gens sont très gentils. J’avance lentement dans ce blog. Je sais pas si ça compte mais ça me donne de l’espoir, vous aimez ce que j’écris j’en profite pendant que l’inspiration est pas tarie. « À quoi sert une chanson si elle est désarmée »-Étienne Roda-Gil. Cette chanson interprétée par Julien Clerc m’a toujours touchée. Je vous laisse en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Au plaisir!!!

Bernard

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire