mardi 21 juin 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Le dernier mot que j’ai entendu à mon propos c’est débile… Mais non je veux pas entré dans la vie personnelle de l’intervenante. J’en ai une vie. L’ami Asperger semble pas le croire, quand je discute avec lui il tombe toujours sur l’argument final j’ai rien a dire. Je laisse faire j’ai mes difficultés. Ça sent la friture, je veux pas commencer à m’auto-dénigré. Je sais que ça a pas de sens écrire comme ça. J’essais quand même, d’habitude je termine et je me sent bien. L’ami disait vouloir travailler dans le domaine culturel mais pour moi la culture c’est un peu tout. J’ai pas de définitions arrêtées. J’ai de la difficulté a le suivre l’ami. Je pense aux shops de tatous certains sont des œuvres d’art, combien de graphistes recyclé en tatoueur? Cet après-midi je suis à bout, je veux écrire sur mon senti mais j’y arrive pas… J’aimerais avoir plus de courage mais je veux pas changer de milieu, parfois je m’exprime comme dans cette recherche et c’est comme si j’avais rien dit, comme si j’étais pas à propos. Hier dans ma paranoïa je croyais qu’on me dirigeait vers les ECT, la chercheuse m’a réconforté j’en ai pas besoin. J’ai mis les pieds dans les anciens bureaux de la direction de l’institut, c’est vide c’est désolant encore une fois on déplace des gens… J’ai parlé des coupures je pense que le gouvernement provincial va se fier sur les fonds fédéraux « Housing first » pour combattre l’itinérance et la maladie mentale. Je suis peut-être dans le champ mais ceux qui vont souffrir sont pas sur les collines parlementaires. Ma vie je l’ai vécu jusqu’ici avec ses hauts et ses bas, sa folie aussi, je continu je vois pas pourquoi  j’arrêterais, je vie et c’est tout que vous aimiez pas ça, ça me dérange un peu mais vous êtes pas chez moi, c’est facile par beau temps de songer à tout quitté de prendre le bord de la rue mais je suis pas assez fou pour ça. Les thématiques sont souvent les mêmes dans ce que j’écris… Dans le cabaret poétique ma shop semble avoir été un succès. La télé est sur les actualités, j’ai vu la danseuse aphasique ce matin je lui ai pas parlé on avait pas le temps… Je pense au danseur qui ne demande qu’a bougé et qui aime bien mes textes… Je vous écrirai rien de sordide aujourd’hui, « Ne tuons pas la beauté du monde »-Luc Plamondon. Me suis préparé un café, j’apprécie beaucoup votre lecture lentement j’avance entendu à la télé « Tu veux que ça change change toi toi-même! » C’est vrai mais y’a rien de plus difficile. Y’a aussi le « Connais toi toi-même ». Tempus fugit, ça va vite, ça va vite, j’aurai écris bien des niaiseries en écoutant la voix, les  jours passent et je suis tout à mon babillage y’a rien de grave. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine!!!

Bernard

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