jeudi 9 juin 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Me revoilà déjà! C’est la nuit et j’y vois plus clair. Je pense à ce centre de crise que je visitais quand ma maladie était virulente. Je suis pas mal content j’ai pas besoin de retourner là ni à l’hôpital. J’essais de trouver la raison de cette douleur intolérable, à ce commencent d’écriture qui a eu lieu-là. Je crois qu’Émile Nelligan est mort fada dans les bâtiments de l’institut semble que lorsqu’on le visitait il récitait ses mauvais poèmes… Je crois qu’il faut être fou pour écrire de la poésie pour s’attaquer au sens du monde, lui en donner où le retirer. Maintenant nos poètes ils sont dans l’enseignement s’agis aussi de montrer le sens mais d’une façon moins radicale on a un nom pour toutes ces maladies de l’âme, on se demande si le psychiatre devrais pas nous dire laisse tomber la poésie y’en a d’autre qui l’ont fait et ça ne leurs a pas réussis pourtant le psychiatre quand je lui posais une question il me disait d’aller voir à la bibliothèque. Je sais pas si c’est parce qu’il ne savait pas où il voulait m’occuper. Ouais! Je trouve pas qui a créé les jeux d’eau du parc le Vaisseau d’or près de l’institut, ça semble pas important pourtant celui qui a inspiré cette œuvre est mort dans l’édifice tout près. Je vous reviens avec cette histoire de Nelligan qu’on avait peur de nous enseigner parce qu’on voulais pas qu’on devienne romantique mélancolique pas traitable comme lui. Je sais pas si Émile étais dans le sentis quand il a écris le vaisseau d’or si ça aidé à la création. Fallait qu’il ais un brin de lucidité… Je pense au profond désarroi que j’ai connus à un moment j’appelais les lignes d’aide et j’écrivais des poèmes digne des plus mauvaises opérettes… Ce que j’ai toujours trouvé c’est comment en crise on laisse entré n’importe qui chez soi même les travailleurs sociaux des centre de crise… Bientôt les enfants vont s’amuser dans les jeux d’eau, j’ai beau chercher je trouve pas qui a créé ce jeux d’eau. Dehors quelques passants qui ne savent pas où pieuter pour la fin de la nuit. Je reviens toujours à tous ceux-là qui n’ont plus rien, au vol de ma tablette électronique dans un café… Je vais revenir à mon senti, il y avait les impressionnistes qui donnait l’impression, moi je suis un sentimental j’écris sur mon senti de mental. Je commence une nouvelle aventure « Tu n’étais seulement qu’une aventure sur mon cœur de pierre une égratignure »-Gerry Boulet. Étrangement même si c’est pas chaud j’entends des climatiseurs. Dans ma jeunesse on ne m’a pas laissé faire, je voulais écrire mon prénom avec un soupçon d’exotisme je voulais écrire Bernhard mais le prof sans trop insisté a réussis a me faire changer d’idée. J’aime bien l’idée d’avoir un vrai prénom français.  Ça va être tout pour ce matin. Je vous remercie d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard

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