samedi 23 juillet 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je sais pas… Juste vous dire que l’ordi marche au poil. Je crois que je vais utiliser une photo de l’œuvre du grand muraliste Zilon… Je suis mal partis cette nuit, le climatiseur aussi marche au poil… Hier sur facebook y’avait un débat sur la poésie et comment il faut être adulte pour s’y adonner, rechercher le rythme et les paroles de la jeunesse d’une façon adulte et mature. C’est difficile, très difficile je risque d’avoir l’image d’un taré. J’arrive pas à défaire mon discours, à écrire comme si j’avais quatorze ans… Je cherche pas le salut, tout ça c’est l’histoire d’une défaite. Je suis quand même arrivé où je voulais, dans l’écriture… J’ai pas beaucoup publié sauf là http://editions-hache.com/commande.html . Je suis insignifiant comme un adolescent cette nuit. Je reste un obscur poète du début du vingt-et-unième siècle, dans quelques années je serai complètement disparu. Parfois je confonds la poésie et la vie de rock star. Je pense à Oscar Wilde et sa vie de dandy… Le rythme, le rythme, c’est pas un clavier de piano mais je dois en sortir une musique singulière et pas trop pathétique, une lumière dithyrambique, je sais pas ce que je viens d’écrire là j’aurais besoin d’un dictionnaire analogique en espérant le tout analgésique pas trop dynamique, c’est facile c’est rime de bique, j’écris comme on trait la chèvre sans trop d’arithmétique je compte pas les vers mais oui courrez à l’alambique le dispensaire de l’alcoolique. Ouais!!! Quand j’écris des affaires de même je montre mon immaturité comment la nuit me rentre dans le corps. Je pense au grand artiste de théâtre qui dis ne pas écrire un mot, je crois qu’il a tout dans sa tête pourtant est-ce vrai? C’est la nuit de vendredi à samedi, le last-call arrive on fait clignoter les lumières, on vois comment l’autre est laid comment sois on l’est, pas terrible, on cherche quelquun, je ne sais qui, le désir de parler de raconter cette nuit perdue dans les illusions en espérant prendre l’avion… Dolbeau et les mots, le grand poète est pas jeannois il vient du nord de l’Ontario, Sudbury je crois, c’est le genre à vivre dans une toute petite chambre d’hôtel pour cuver son vin… Je peux juste vous dire ma nuit dans le goulag occidental elle se répète à l’infini, les voitures n’arrêtent pas, les poètes doivent-ils être écologiste? Pose pas de question écris, tu verras plus tard pour les ennuis quand tu seras mal-pris, allons, allons, t’a pas un rond c’est bon, tu pète tes boutons comme un mauvais garçon et t’a peur de traverser le pont. Tu veux couper tout ça et ne garder que les rimes riches et suffisantes. Il ne resteras plus grand-chose et oui! Je suis un pas grand-chose voilà ici on avait besoin d’une rose qu’on arrose comme ces nuits sans pause. Je bloque à rock. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! J’ai bien aimé ça vous aussi je crois. Au revoir!!!

Bernard

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