mercredi 6 juillet 2016

Au présent



Bonjour! Bonsoir! Ai pris une petite marche dans le goulag occidental où si vous préférez au cœur du Centre-Sud pas loin du théâtre Espace Libre. Chaleur torride cet après-midi, le climatiseur est très utile. On en vois toujours un qui passe avec sa caisse de bière en après-midi, ça semble pas les complexés, je vais les laisser vivre… Je suis mémère c’est pas de mes affaires. C’est pas très bien rédigé aujourd’hui… Je vais sur mon senti depuis que je suis à jeun les gens sont gentils avec moi faut croire que je demande moins… J’essais d’éviter les troubles je crois que ça tiens de la pleine citoyenneté des devoirs que je remplis. Ça fait presque autant de temps dans ma vie à ne pas consommer qu’a consommer. Je crois que j’ai bu pendant vingt trois ans et ça fait a peu près la même chose que j’ai arrêté, c’est juste pour aujourd’hui… J’ai souvenir de la shop, de l’huile et du compound qui collait à la chemise dans la sueur, les lunettes qui me tombent sur le nez pendant huit heures à bosser… Fait frais chez moi, c’est bien, me souviens de cette chambre où y’avait pas d’air, de ce temps où je plaçais la radio dans la fenêtre pour faire profiter les voisins, les passants de ma « belle » musique… L’alcool c’est pas de la romance, la décadence c’est pas agréable. Vous voyez c’est encore mon sujet de prédilection ça m’a marqué. À tout prendre je préfère beaucoup l’eau froide, ça me désaltère vraiment. Abstinent je me sauve la vie. Dehors j’entends les grosses motos, la musique des Harley-Davidson, c’est plus des gens que je fréquente, j’aime pas tellement leurs images, leurs iconographies leurs tatouages. Je suis rafraichis mais je fais pas mon frais… étrangement j’ai une pensée pour ces cousins les fils des frères de mon père. Je sais pas pourquoi, peut-être que eux ont eu une vie qui a du sens. J’ai toujours en mémoire cet oncle qui me demande si je suis encore capable de me torcher… Je suis arrêté je pense à ce que je vais vous écrire, un autre souvenir de ma sœur décédé qui parfois était méchante. Je veux pas blesser personne ni tomber dans le drame, les émotions c’est parfois difficile de les traduire en mots. S’agit de vivre, de l’écrire… Je pense à l’argent à comment on valorise ceux qui en ont, à comment pour moi c’est pas une valeur essentielle, je préfère les gens pauvres mais vrai… Une vie parfois ça fait pas de cadeau pourtant j’ai toujours réussis à m’en sortir jusqu’ici… La ville, le goulag occidental parfois dévore ses habitants, les laisse au bord du trottoir, je pense à ces filles qui font le tapin, c’est pas évident… J’aurai écris en direct de l’enfer sans pensés à le quitter. Je termine bientôt, le goulag est pas rigolo. Je vous remercie d’avoir lu jusqu’ici!!! À la prochaine j’espère!!! Encore quelques mots, au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!


Bernard

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