mardi 26 juillet 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Puisque je suis debout je vais vous en écrire un autre. Le climatiseur est arrêté ça s’est quand même rafraichis chez moi. J’attends un chèque et un livre par le courrier… Dehors une voiture passe, le conducteur chante avec sa radio… Je sais pas comment dire on viens à bout de ses souvenirs… Enfants ont rêvais le monde en espérant une télé couleur. Je me souviens aussi que le disque sortis après sa mort de Jimi Hendrix étais beaucoup moins bon que le précédent, semble qu’il sort encore des disques de lui aujourd’hui. Pour le voyage à Washington un ami m’a prêté son guide Michelin, on s’est entendu pour dire que sans littérature de voyage on ne sait pas où aller et on entre un peu n’importe où. Je sais pas si mon amitié avec la danseuse résisterais à un appel au milieu de la nuit. Je pense aux seins féminins à mon désir parfois de les tenir dans mes mains ça change de ma thématique habituelle quoi que lorsqu’on bois à la bouteille ça rappelle le tétage du poupon, dans la consommation de bière y’a un rapport à l’oralité , le sevrage c’est un peu de ça qu’il s’agit lorsqu’on cesse de boire de l’alcool. Je suis revenus à mon thème habituel. Je vais changer de cap. Quoi vous dire sur l’époque où tout un chacun se proclame écrivain… Cette nuit je suis endormis je me fait un café. Hier l’intervenante est passée pour une inspection du ménage chez moi, je vous dirais que c’est pas nickel mais c’est vivable… Pour la littérature ce que j’écris cette nuit c’est loin de Jean Genet… C’est assez extraordinaire comment le climatiseur fonctionne bien. Je suis en amour avec cette machine là. Je pense à l’Amoraliste de Gide je crois, je suis pas dans la littérature des amoureux des petits garçons disont que je préfère Lolita de Nabokov mais elle était bien jeune, une adolescente, faut apprendre à vivre avec les gens de son âge. Là je mêle tout, la vrai vie et la littérature bien que celle-ci est parfois plus vrai. Je pense à ce bon ami disparus de ma vie, il avait le sida, la dernière fois que je lui ai parlé il avait des problèmes financiers j’ai pas pu l’aider. Je crois que maintenant il est décédé, le goulag occidental l’a engouffré. Je sais pas si vous avez remarqué maintenant je compte les mots, ça vous prend que quelques instants à lire, moi ça me prend quelques heures à l’écrire. Étrangement je pense à ce tenancier de bistro, il était bien bon de m’accueillir… Je pense aux gens qui m’entouraient à un moment, des sociologues, des étudiants en sociologie, des gens patients qui espèrent voir le monde se transformer mais ça n’arrive pas. J’en suis déjà rendus à la chute, à la tombée finale du texte, quand on a pas étudié on fait ce qu’on peut, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

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