vendredi 12 août 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Il est dix huit heures et j’ai déjà sommeil. Ai invité l’amie à regarder un film, maintenant je me branche sur mon senti. Juste que quelques mots/de nulle part/ perdus trop loin/ voilà je change/ je donne/ le sens. Déjà épuisé avant d’avoir commencé, dehors les voitures klaxonnent. J’essais de plonger au plus profond de moi, suffit pas de le dire faut le faire, pour en ressortir humide de pensées dans une sueur que je crois littéraire. Ai regardé ces beaux pays du sud de la France en proie aux flammes… Ce soir je sais pas sur quelle mer vogué, la solitude où la présence de l’amie. Je veux pas la blesser. Je sais pas si les artisans de la télé la regardent. J’attends que le climatiseur redémarre, je bois un café et retombe dans l’angoisse au quotidien… Bientôt c’est le départ pour Washington, je pense à ma visite à Boston y’a un bout de temps, Boston c’est aussi une belle ville mais j’avais paniqué j’espère que ça arriveras pas à Washington, Boston et ses traversiers, ses ferrys du centre-ville. Je suis lourds et anxieux pourtant je pars pas demain. J’ai vérifié auprès de l’agent de voyage tout est O.K. un petit peu plus qu’une semaine et c’est le départ, faut que je m’organise si je veux pas me faire organiser… Ce matin je croyais qu’on étais samedi, mais non… À mon départ je vais prendre le bus jusqu’à l’aéroport Pierre-Elliot-Trudeau. Tout à coup j’ai chaud… Je sais pas si y’a encore des trafiquants qui vendent des choses qui proviennent du bord de l’eau. L’angoisse poids lourd c’est difficile, j’y pense toujours même si elle m’a laissé, l’angoisse c’étais comme une copine des longues journées en famille avec la peur l’anxiété. Dehors c’est humide y’a eu de la pluie. Je suis idiot je cherche le malaise pour vous en faire part, me souviens de cette peur que j’avais quand je vivais sur le boulevard PieIX c’était y’a longtemps je connaissais rien, m’étais endormis sur le grésillement de la radio en croyant que c’était de la musique. Quand je suis seul comme ça je me répète et me répète, tout ce qu’il y a là je l’ai écrit à un endroit où l’autre… J’attends que le climatiseur démarre, peut-être que vous vous reconnaissez pas dans ce que j’écris toujours au prise avec l’éternelle angoisse du départ, de la maison familiale où de chez moi je ne sais jamais ce qui m’attends dehors. Il fait vingt degrés celsius, j’avance lentement à l’est du goulag occidental c’est le quartier des prostitués, les voitures tournent en rond avant d’en embarquer une, c’est triste cette misère… Je m’éloigne de mon senti pense à la soirée, pense à la nuit. L’amie a pas encore téléphoné. Je l’attends on va choisir un film. Quand je vous écris comme ça après ça va un peu mieux. Je pense que j’en ai assez écris. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

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