mercredi 17 août 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Encore debout au milieu de la nuit, je prépare mes bagages, quatre jours avant de partir. Ce matin le petit déjeuner c’était des céréales. Je pense à la nièce et à son bébé… Ça fait deux jours que je gosse pour avoir une alarme courrier. J’y arrive pas semble que c’est le serveur. J’ai toujours tous mes voyages en tête… Je retourne me coucher… Bon! Viens finalement de me lever, ce matin ce sont des troubles électriques… Je crois que c’est parce-que le climatiseur tire trop de jus pourtant il est à l’arrêt. Je crois avoir une tonalité décati, défaite… Il est quatre heure quarante, souvenir de l’oncle Rolland  qui se levait à cette heure-là pour aller faire son train, traire ses vaches. Cette nuit avant de dormir je pensais au genre de vie qu’on avait offert à mon père. Bungalow, voiture, piscine, roulotte, maison à la campagne moi je voulais pas ça, je l’ai pas eu mais j’ai souffert, maintenant ça fait plusieurs années que je vie dans un studio du goulag occidental, c’est pas mal, cette nuit c’est quand même humide j’ai eu de la difficulté à démarrer le climatiseur. J’arrive pas à vous écrire mon senti, à vous dire comment je suis désolé et désemparé, c’est toujours très narcissique ce que j’écris… Après une longue « carrière » à recevoir des soins psychiatriques j’imagine que ça mène à ça. Je sais pas trop si j’écris « pour l’amour de l’art ». Une fois, une bonne fois je devrais essayer d’écrire une histoire mais je sais pas si c’est aussi libérateur que ce que je vous écris là. Encore une phrase laide. J’aurai passé la nuit entre le lit et l’ordinateur… Je pense à la photo qui vas illustrer le texte, cherche quelque chose dont je pourrais faire l’éloge c’est plutôt quelqu’un Sabrina chez Apple une demoiselle bein de service et qui connais son boulot. « Matagami blues » https://soundcloud.com/felix-b-desfosses/03-matagami-blues-mathieu  je sais pas d’où ça viens ce genre de toune ça remue toujours quelques chose en moi. Je sais bien le goulag occidental c’est pas Blanc-Sablon, ici on a tout ce qu’il faut mais rien entre les deux oreilles… Viens de me réveiller c’est une rédaction en plusieurs étapes que je viens de faire. Quand je me lève le matin je suis rarement très angoissé, je croyais être capable de me souvenir de mes rêves mais non! L’ami viens de téléphoner je termine ceci et je le rappelle. Me suis préparé un café dehors c’est très beau temps, c’est un désavantage du matin on a pas grand-chose à raconter la tête vide. Je me souviens du patriarche qui faisait ses exercices matinaux. Je sais pas pourquoi je me dépêche y’a rien qui presse. Le propos est toujours le même mes affres intérieurs. Encore une fois j’aurai broder et pas dis grand-chose Je vais arrêter bientôt je crois pas que celui-ci vous plaise. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

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