lundi 12 septembre 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Ce soir je joue aux cartes. Ai mangé un peu. Je sais pas quoi vous écrire on dirais que ma vie se vide pourtant je suis impliqué à différent endroit. Cette semaine c’est le lancement du livre des Impatients, C’est à quelle heure le bonheur, ou j’ai participé et dans la même soirée je vais à Radio-Centre-Ville parler de mon voyage à Washington. Je vais revenir à mon sentis parfois j’ai pas le temps de tout faire ce que je veux. Ça me fait de la peine, je sais que ce que vous lisez c’est loin d’être parfait, mais l’idée c’est toujours de faire de mon mieux en essayant d’aider… Ce matin au groupe ça a beaucoup parlé, bientôt je devrais participer à une ou deux recherches si ils veulent bien de moi. Tout ça va avec mon rétablissement et la pleine citoyenneté. Je pense que les choses redémarrent après un temps de réflexion de tous les cadres et chercheurs, ça devrais s’amorcer en octobre. C’est loin de mon senti toutes ces stratégies d’implication. Ce que j’entends et qui m’irrite le plus ce sont tous ceux qui veulent se défaire de l’aide-sociale par leurs implication. Les programmes sont pas tellement généreux et tout ce beau monde-là se fait vieux, je suis défaitiste mais je crois pas que ce soit tellement facile de réintégrer le monde du travail dans le système de santé c’est celui qui stigmatise le plus c’est comme on dis souvent « qui a bu boira ». Parfois j’ai l’impression qu’on attend que ça que j’y retourne dans cette chambre d’hôpital pour le moment ça va, je lâche prise, j’ai le contrôle sur rien, pas de psychose en vue, de toute façon je considère que je suis à la retraite. J’ai tout mon temps je vous écris ça et pourquoi pas. Les gens veulent réintégrer le marché du travail dans leurs réseau et le premier en santé mentale c’est justement celui-là le système de santé. Je sais qu’en Grande-Bretagne y’a plusieurs personnes qui souffrent d’une maladie mentale et qui travaillent dans le système de santé. Un peu comme notre ami Luc Vigneault qui est selon moi malheureusement un exemple unique. Je sais pas si ils me lis dans tous les cas je le salue ici. L’expérientiel c’est important pourtant y’a personne qui veux rester accroché à l’hôpital, pair-aidants ça a ses limites, la psychose ça brise beaucoup de rêve, des années à entrer et à sortir de l’hôpital tu bâtis pas un grand c.v. quand aux études elles sont pas gratuite, faut vivre avec le chèque et on permet pas d’amorcer des études post-secondaire. Je sais y’a la formation de pairs-aidants mais jusqu’à maintenant ça vaux ce que ça vaux. Je suis pas jaloux j’ai pas la formation académique pour faire ça. Un petit ton éditorial ce soir, je leurs souhaite que du bien à mes amis souffrant. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

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