vendredi 2 septembre 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je me sent mal, sur là clôture d’une salle de réunion y’avait une ébauche de tableau, avec une feuille où c’était inscrit à donner. Je crois que c’étais là pour m’atteindre, un message négatif sur ma visite des œuvres d’art de Washington… Ce midi j’ai parlé, je suis un peu désolé, je suis pas certain d’avoir aidé quelqu’un. Des signes, des signaux troublants j’en vois plein, on voudrais que je retourne à la consommation ce serait pas autrement. Y’a une part de ma paranoïa là dedans. Mon senti cet après-midi c’est la persécution pourtant je fait de mon mieux depuis vingt-trois ans mais ça semble pas suffisant. J’ai mal maman, j’ai mal y’a plus personne pour me protéger, je suis plus un enfant mais un homme pourtant qu’est-ce qu’ils me veulent eux, ce eux que je sais pas qui, ce eux qui me cause des ennuis. Je suis sortis dans le goulag occidental un quartier de péripatéticiennes ça aussi ça me fait mal. Je serai plus jamais à l’abri on veut que je me détruise mais je reste vivant pour aujourd’hui. Ce jour ci il est pire que la nuit, ils arrêteront pas tant que je serai pas détruit c’est la schizophrénie. Faut que je me raisonne, le regretté ami disait y’a personne chez toi, tu est tranquille… La maladie mentale c’est de l’ouvrage, je suis payé pour souffrir et pourtant on voudrait que je sois pauvre comme Job. Quand je téléphone au neuf un un on m’amène à l’hôpital, y’a longtemps que j’ai été hospitalisé y’a rien qui me rassure là surtout que maintenant c’est un jeune médecin de famille qui me soigne. Je lui fais pas trop confiance mais j’ai pas envie de recommencer la tournée des hôpitaux. On m’en veut peut-être pour ce que j’ai écrit hier. Je crois qu’on aime bien le silence, qu’il vaux mieux se taire pourtant le net c’est la machine à commentaires. Je suis fatigué de tout ça, de cette folie, vous comment voyez vous ça? La persécution c’est les Hells Angels, aujourd’hui je ne bouge plus j’ai fait ce que j’ai pu. C’est pas que je veux mourir mais je veux plus souffrir parait que la souffrance ça fait grandir, ça arrêteras donc jamais ça ne se mesure pas. Quand je souffre comme ça j’oublie les jours où ça va bien ils semblent plus rares. Mais non je prendrai pas d’anxiolitiques ça crée une habitude et pour ça j’ai assez donné. J’arrête quand même pour penser à ce que je vous écris quand je me sent comme ça c’est comme si ça s’arrêteras jamais. J’essais de respirer par le nez et de pas m’en faire pourtant j’ai des pensées mortifères. Venez me chercher, venez me chercher, je suis perdu, j’ai oublié c’est pas pour toi c’est pour moé, cette prose souffrante et débridée. Là, je vous laisse en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Encore sept où huit mots pour finir…

Bernard

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