mardi 13 septembre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Ça sent bon je sors de la douche. Il est minuit vingt j’essais d’écrire quelque chose qui a du sens. Cette nuit le goulag est tranquille, quelqu’un a laissé ses couvertures dans le parc. Je vais me faire un café. J’ai trop attendu pour manger les pommes de terre, la moitié étais pourrie. Comme toujours dans ces moments je suis loin de mon senti. Je sais pas pourquoi j’ai toujours Foglia en mémoire peut-être parce que lui savait raconter des histoires. Les gens honnête dorment la nuit… Aujourd’hui j’ai un cinq à sept, lancement du livre sur le bonheur des Impatients pour ensuite me rendre à Radio-Centre-Ville raconter mon voyage à Washington. Je vais essayer de pas boire aujourd’hui… Je trouve pas quoi vous écrire, dehors les voitures passent à toute vitesse. Je vais essayer d’aller en profondeur dans ce que je ressent, j’ai pas d’objet! Je suis seul moi avec moi on dirais narcisse. Je me tourne vers vous qui savez, les savants connaisseurs de l’ego… Ça va un peu mieux je pense plus à me détruire, à mourir pour des pensées puériles. La question que je me pose c’est est-ce que je suis né comme ça angoissé et anxieux où je l’ai appris. Ai pris l’angoisse comme une forme de protection qui me permet de me cacher et d’être dans une supposée sécurité. Les enfants sont je crois incapable de bien dire leur angoisse ils ont pas les mots mais moi parfois j’étais angoissé de retourner à l’école. J’avais peur de mes collègues étudiants. Peur, angoisse, anxiété voilà trois mots que j’ai de la difficulté à départager. C’est moins pire que c’était, j’agis moins en grand simplet. Je pense au film de Forcier l’Eau chaude l’eau frette pourtant je crois qu’il avait un nouveau film au Festival du Film de Montréal http://www.lapresse.ca/cinema/cinema-quebecois/entrevues/201609/12/01-5019607-andre-forcier-embrassez-le-comme-vous-laimez.php  J’ai toujours trouvé les films de Forcier fascinant. J’ai terminé mon café, quand je me suis réveillé j’étais encore somnambule. J’essais de mettre en mot ce que je ressent dans cette nuit. J’aurai pas fait une grande œuvre elle est plutôt longue et insignifiante et encore œuvre faut le dire vite… J’ai l’odeur d’eau de toilette dans le nez ça me fait du bien. C’est dans la durée que ça se vie. J’en ai jamais finis avec l’écriture encore une façon de ne pas vivre, pourtant j’essais de vivre, vivre mieux qu’avant et de vous plaire vous lecteurs sur cette machine. J’aimerais avoir un grand destin mais je dois rester humble, je suis juste un scribouilleur qui essais de rester près de son senti, avec le temps j’y arrive moins. Une  bonne fois j’irai au festival de poésie de Trois-Rivières entendre ce que les vrais poètes ont a dire et peut-être aussi aller aux Correspondance d’Eastman  quoi que je crois que l’écriture est une activité foncièrement solitaire. Encore cette nuit j’ai essayé de vous ouvrir mon âme. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!

Bernard

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