dimanche 2 octobre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! C’est difficile de vous écrire comme ça chaque jour. Parfois quand je termine de vous écrire, je suis heureux, l’écriture c’est mon bonheur même si vous trouvez ça idiot… Me suis acheté un sofa on dois me le livrer mardi. J’ai peut-être été trop vite en affaire mais c’est un magasin bien connu. Pendant ce temps-là je vous parle pas de mon senti, je suis fatigué la télé est sur l’émission la facture, je fatigue pour eux autre. Comment ils disent en anglais? There is a sucker born every minute! J’avais un drôle de rêve c’était d’écrire, je le réalise… Ça me demande beaucoup mais quand je croise des gens qui me lisent ils disent aimer ça. Ce soir je m’endors, y’a tout le poids de mon alcoolisme qui parfois me pèse, je dois lâcher prise à tous les jours. Ce matin je racontais à un ami comment je détestais l’alcool, au goût et à l’effet, j’ai pas toujours été alcoolique mais à un moment j’ai passé la limite… Demain j’ai une réunion d’information sur le suicide, ça sonne drôle c’est pour prévenir le suicide. Je trouve pas quoi vous écrire ce soir je suis, je le répète, fatigué et vide. Pendant ce temps-là dehors il pleut, c’est gris c’est l’automne… Quand je sors marcher j’ai de la difficulté à faire des pas, je me traîne les pieds, déjà… Aujourd’hui c’était la journée de la Culture, les incultes regardaient le football à la télé. Moi j’ai essayé de me reposer j’y suis pas arrivé… J’ai les genoux en compote. La culture et la télé c’est toujours, je crois, plus facile de regarder la télévision que de lire un livre, mais de quoi je me mêle ça me regarde pas, je suis incapable de dire un mot sur la critique de la raison pure même si je l’ai lu… Je suis idiot, me demande toujours pourquoi toute cette lecture, je crois que ça m’a sauvé la vie. J’ai la tête qui craque j’essaye d’écrire une autofiction mais j’y arrive pas. Je pense au regretté Maurice G. Dantec qui lui donnais dans la science-fiction pesante et philosophique. J’ai fermé la télé, je me sens faible. Je nourris la machine je le dis souvent pourquoi? Comment? Si on remonte à la source ce que vous lisez là ce sont des zéros et des uns… Je suis pas fort en math et en informatique. Je veux rester près de vous et dans mon senti… Je prie, je prie, je prie ça peut pas faire de mal c’est dans mes valeurs, c’est dans mon senti… Je crierai pas au miracle, j’écoute et suis prêt à vous écouter… Je vois plus les journées passés en attendant je me fabrique des souvenirs je sais pas trop pourquoi, pour qui? Quelques mots encore, je crois que je vais illustrer ça avec un avion je suis comme eux toujours partis. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!! Arrivederci!!!

Bernard

 

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