jeudi 20 octobre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! La question que je me pose, j’en écris un autre? J’ai un café brûlant et je fais mes soixante ans. Je me souviens à un moment de torture dans ma vie je partais du quartier Rosemont en autobus pour aller faire du pouce près du pont Pie IX jusqu’à Terrebonne. Je souffrais beaucoup. J’avais une espèce de relation avec cette femme plus vieille que moi. Je l’aimais pas je sais pas pourquoi j’étais avec elle. Elle travaillait dans un bistro que je me suis mis à fréquenter, j’y passait beaucoup de temps à rire des petites madame qui voulaient un coke. J’étais souffrant et plein de moi-même. Du coca-cola y’en a partout, même dans les bistros européens. Ce matin j’attends toujours ce chèque de remboursement. Il est quatre heure vingt-cinq. Ce soir si ça tiens encore je vais aller chez IKEA avec l’ami pour magasiner un sofa. Lundi passé j’ai discuté de voyage avec une stagiaire française. Elle m’a parlé de la Bretagne ça m’a donné envie d’y aller. La côte française ça semble superbe. Un autre endroit après où avant de me rendre à Prague. Je suis pas beaucoup dans mon senti ce matin, disons que ce qui précède c’est ce que j’ai dans la tête. Y’a pas beaucoup d’ami qui me rende visite c’est aussi bien comme ça. Y’a bien des années que je regrette, je savais pas vivre et je crois qu’elle s’était prise au jeu jusqu’au moment où elle m’a mis à la porte au retour d’une brosse. Je veux plus jamais vivre ça, je veux garder mon chez-nous. C’est fou ce qu’on fait quand on est dépendant affectif quand on crois que c’est de l’amour. Ça fait mal, ça fait très mal on vie quand même avec la peur en croyant que l’autre va nous protéger, on se ramasse  à l’hôpital, psychotique… C’est un drame que je vous écris là, j’essais de l’exprimer du mieux que je peux… Je pense au concours de nouvelle de Radio-Canada j’ai rien de prêt pour y participer. Je crois pas avoir assez de talent, je vais voir. Ça sert à rien y’en a qui sont fait pour le succès moi je suis un loser pourtant tous les jours que je passe sans boire je gagne. Parfois la folie me guette encore, je me sent envahie par je ne sais quelle espèce de fantôme … Je me souviens des jeudi de paye, je me ramassais autour de la table de pool avec la gang de bums tout aussi souffrant que moi. Le lendemain je rentrais pas travailler, j’avais que le goût de mourir d’en finir même le personnel de la brasserie se rendait compte que je buvais beaucoup trop on me servais du café quand j’arrivais… Je suis encore dans mon thème de prédilection. La  brasserie à brûlée, ils ont jamais reconstruit, je l’ai fréquenté dans mes derniers milles d’alcoolique actifs. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!!

Bernard

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