mardi 1 novembre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Me revoilà, pour ceux qui l’ont pas encore lu je replace ce lien http://www.iusmm.ca/institut/humeurs-culturelles/billets-2016/de-retour.html . Ce soir j’ai pas envie de regarder les actualités, le goulag occidental est presque dans la nuit. Parfois je suis seul et je m’ennuie et pour le contraire j’aime pas être en groupe. Souvent y’a des moments où je pense à Paris, je m’y suis perdus mais j’y suis pas sortis la nuit. Bon! Je développe pas là-dessus. Je pense à l’univers de maladie mentale dans lequel je suis, des femmes qui parlent avec une voix d’enfant et des hommes trop humble pour que ce sois pas une maladie. Le monde va mal, guerres, ouragans, inondations, tremblements de terre et on survis dans tout ça, bientôt ici y’auras de la neige pas tout de suite mais dans un peu de temps. Y’a toujours des tempêtes. Je vous écris ça comme un gars qui sait pas de quoi parler, qui fait connaissance avant de faire des confidences. Cet après-midi c’étais cuisine collective, soupe de courges, pain de viande dans sa sauce et croustade aux pommes. Nous étions dix tout le monde a mis la main à la « pâte ». J’ai aperçu une jolie jeune fille elle avait affaire à un homme qui étais là, beaucoup plus vieux qu’elle c’était peut-être sa fille où une jeune travailleuse sociale. J’aimerais ça qu’une jeune femme comme ça vienne me voir.  J’ai l’air d’un vieux pervers, j’ai pas toujours conscience de mon apparence physique, y’a longtemps dans ma vingtaine y’a un copain qui m’appelait le gros, je me suis jamais trouvé gros. Je me souviens de mes débuts à l’école secondaire on était trois copains Pierre, Marc et moi, Marc est disparus assez vite je crois que sa famille a déménagé, Pierre est retourné à ses affaires et moi je me suis fait d’autres copains pas recommandable. C’est terrible de se souvenir de ça, ça fait presque cinquante ans. C’est les mémoires d’un loser qui voulait aller en classe avec les copains du parc ça semblait impossible. Il se fait pas mal tard pour regretter, je suis trop vieux, la vie m’a amené là où je devais être chez les fous à l’affect démolis. Je devrais pas parler des autres, le fou c’est moi avec un senti affecté et ce senti j’essais de vous l’écrire à tous les soirs sinon à tous les jours. Ça fait deux où trois jours que j’ai pas croisé de siffleur, c’est bien. Je pense aux familles de mes lectrices puéricultrices. Je les félicite c’est pas facile d’éduquer une famille. Tout le monde semble heureux et c’est tant mieux. Je vous écris, écrire c’est ça qui me rend heureux. Y’a ces idiots qui voulait me voir pendus avec une plume dans le cul, excuser moi, la plume c’était un crayon. C’est cruel et y’a encore des hommes qui parlent de cette façon là. Je termine sur ces insultes en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

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