jeudi 24 novembre 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Viens de terminer la rédaction du compte-rendu de la réunion de mon groupe d’entraide. Comme toujours je pense que j’y arriverai pas, aujourd’hui c’est gris mais le parc est enneigé. J’ai pas lavé la vaisselle, je crois que les écrivains snobs font pas ça ils dînent à tout les jours au restaurant et écrivent leurs plus beau flash sur une serviette en papier, voilà pour le cliché. Je pense encore à cette époque où je passais mes journées au bistro c’était pas vraiment différent de la brasserie. J’étais incapable de gagner ma vie. Je la gagne pas plus aujourd’hui pourtant je suis plus heureux. Je me souviens la propriétaire du bistro me montrais la porte quand elle en avait assez c’est à ce moment-là que je partais errer dans le bas de la ville, me souviens de cette taverne gay j’étais pas trop dérangé, là ils m’acceptaient. J’ai jamais rien construis, quand j’écris j’essais de faire une œuvre de ma vie… Ce soir les gens sérieux s’occuperont de leurs enfants pendant que les solitaires… Au fait qu’est-ce qu’ils font les solitaires? Ils rentrent à la maison et s’écrasent devant la télévision. Je pense toujours à ces saloperies que je faisais quand je consommais, je volais mes amis… Aujourd’hui j’ai pas le choix je me dois d’être honnête il y va de ma survie. Je pense aux Journées d’Amérique de Richard Séguin https://www.youtube.com/watch?v=Q86SdmnoH38  Je me reconnaisait dans cette chanson là. L’errance, la solitude, y’avait aussi Life in a Northern Town https://www.youtube.com/watch?v=9wLQNrr15sA  Dehors un chien jappe, la nuit s’en viens lentement. Je pense à l’œuvre équivoque de Guillaume LaBrie «  s’en tenir au cadre », je sais pas si j’aurais aimé être cadre. Les artistes ont tous des démarches, moi c’est d’écrire malgré, c’est court mais ça dis bien ce que je fait, écrire plutôt que mourir comme ça j’en aurai jamais finis. J’ai fait de la publicité avec Facebook sur mes blogs ça a pas l’air de donné grand-chose. Je me souviens je jouais au billard j’étais pas très bon sur la dernière boule, les gorgées de bières m’empêchaient de trembler, parfois je gagnais une où deux parties, j’essayais d’intimider l’adversaire. Je pense au Montreal Pool Room, celui qui n’existe plus l’original qui était toujours plein de monde le midi et la nuit. Les choses ont changées en deux jours on a deux édifices du patrimoine montréalais qui ont brûlé. Dans le goulag ils ont remonté la façade de certains édifices, ils ont fait des corniches, des bordures à moulures. Mon lecteur designer à la retraite saurait surement comment nommer ça. La nuit est arrivée, les gens rentrent chez eux comment vous dire que parfois je me faisais harcelé quand je travaillais. Je devais oublier, fallait oublier mais un jour l’alcool a plus fait la job. J’arrêtais où je crevais. Non je suis pas une victime, je choisissais mal et ça donnais de mauvais résultat. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire