samedi 19 novembre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Ce soir je suis vide, je vais quand même vous écrire quelque chose, la télé est sur le match. Ma lectrice de l’Outaouais a rencontré un chanteur qu’elle aime bien. Il est sympathique il a eu une jasette avec elle. Je l’aime bien moi aussi cette chanson Les portes du matin https://www.youtube.com/watch?v=H1HsxaGpa_g . Vous avez reconnus Richard Séguin. Déjà la télé parle de cadeau de Noël, je crois que bientôt il va neiger « Ha comme la neige a neigé ma vitre est un jardin de givre, Ha comme la neige a neigé qu’est-ce que le spasme de vivre » Émile Nelligan, quelques vers que je sais par cœur je les ai appris dans mon adolescence. Y’a tu quelque chose qui rime mieux qu’adolescence et poésie… Ce soir je suis dans la solitude, semble que je ne serai jamais plus seul, mélancolie tu t’attache à moi dans la nuit, mes amours sont mortes je les ai mis à la porte pourtant elles étaient fortes, mes vers sont de quelles sortes. Je les écris comme des escortes qui m’accompagnent aux milieux des cohortes que le diable m’emporte. Bon! Ce soir je suis dans les mauvais vers, ce qui reviens souvent c’est ce je suis, la première personne du singulier le verbe être au présent… Je sais pas pourquoi j’ai de la peine tout à coup, mais vous qui me lisez j’espère vous toucher. Les gens sérieux sauvent des vies, je veux juste vous dire que si je suis sortis de l’enfer vous pouvez le faire vous aussi. C’est égoiste ce je pourtant c’est ma connaissance, ma prose, c’est très possessif. Je vous donne tout ça à lire ce soir. Y’a l’ami qui m’a téléphoné quand il me pose des questions il prend la tonalité d’un psychiatre, c’est un peu fatigant. Je sais que j’ai des lecteurs fidèles… Je me dis que c’est pas grave si je vous raconte pas, pourtant c’est ce que je veux faire, aujourd’hui j’ai passé la journée à dormir. Ai nettoyé mes lunettes, la météo annonce de la neige pour lundi, je vous parlerai pas de hockey. Avant je regardais le match chez un copain et quand il se terminait vers vingt deux heure je partais dans la nuit m’asseoir dans un bar miteux et j’éclusais su scotch et des bières, ma tête arrêtais quand même pas jusqu’au moment où je commençais à faire des idioties… Vous savez j’écris ça d’un jet, je travaille le texte dans ma tête, si on peut appeler ça travailler. Des mots encore, les gars buvaient ils ne lisaient pas, une fois que j’avais gaspillé ma paye fallait bien que je m’occupe à quelques choses, la lecture voilà ce qui me branchait. J’espère que mes lectrices ont assistées à un bon concert. Je cherche comment terminer et j’écris pas charche comme un potache, je trouve pas le bon mot pour le mauvais élève je viens de trouver, un cancre. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À bientôt!!!

Bernard

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