mardi 29 novembre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Le temps des fêtes qui arrive, y’en a plusieurs qui verront pas la différence, ils prennent un coup à l’année longue… Étrangement et je sais pas pourquoi, je pense à ceux et celles qui couchent pour avoir une job, c’est rien de très beau et de très vertueux mais ça se fait. Ce soir je vais y aller avec mon senti, je travaille mais je couche pas, on fait appel à mon expérience dans le réseau de la santé mentale autrement dit à ma folie, c’est comme si la maladie, la psychose m’a laissé conscient des aspects désagréables du monde des soignants, d’un côté j’étais malade et de l’autre y’avait un monde critique en anglais on dirais split personnality. Je crois qu’il y a beaucoup de schizophrénie là-dedans bien que la schizophrénie ce sois pas un dédoublement de la personnalité ça peut y ressembler. Je pense à ce copain qui passait sous le bistouri aujourd’hui on lui faisait une biopsie j’espère que tout s’est bien passé. Cet après-midi j’ai dormis, je prends congé des actualités… Avec l’âge je me sens beaucoup moins oppressé, je crois que l’écriture m’aide. Voyons ce que je vais vous sortir ce soir, je vais écrire à mon lecteur de Repentigny que non je ne m’ennuie pas, je préfère pour le moment être seul, la danseuse je la laisse à ses affaires. Je pense à cette dame qui disait que j’écris près de moi, c’est toujours ce que je tente de faire inscrire et décrire mon monde intérieur. Ce sont parfois des mots épars que je suis obligé d’assembler pour faire une phrase et je les compte les mots pas qu’ils soient rares mais ils sont difficiles. C’est pas très clair ce que j’écris là mais je compte sur votre compréhension. C’est déjà la nuit, bientôt le mois de décembre, ça va tellement vite quand on vieilli, j’irai pas chanter sous la pluie https://www.youtube.com/watch?v=D1ZYhVpdXbQ  elle est trop froide. Je veux pas mentir, je veux pas voler, juste vous dire monsieur le juge la pure vérité. J’ai souvenir des moments tristes de ces débuts d’hiver, cette chambre minuscule où j’allais mourir, fallait que j’en sorte, je crois que je vous l’ai déjà écrit. Je vie toujours comme un prestataire c’est un régime spartiate et frugal, je dépense pas ce que j’ai pas et je mange ce qu’il y a. Mardi soir, y’a tout ceux qui font du temps supplémentaires pour payer les cadeaux, je pense toujours à cette usine sordide et huileuse où là aussi je me tuais à petit feu. Soudain j’ai une odeur de pommes de terre frites dans le nez. Je trouve plus à vous raconter. Dehors l’autobus passe la circulation est dense. Je fais chauffer le four et mes pensées intimes me disent que c’est bien de vous écrire ça. Je vais comme toujours, essayer. Mais oui je ne fait que ça essayer et je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

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