lundi 21 novembre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Écrire quoi ce soir! La neige et les voitures qui glissent. Y’a une chose qui me titille alors qu’on ferme des églises on bâtie des synagogues et des mosquées. C’est pas que je demande l’interdiction mais je me pose des questions. L’amie est revenue du Japon à temps, ils annoncent un tsunami, ici à part les voitures qui prennent le clos pas grand-chose de dangereux. J’arrive pas même en sondant profondément à vous parler de mon monde intérieur. Je sais quand-aux relations sociale y’a des choses que je veux pas vivre, que je veux plus vivre on s’est trop longtemps payé ma gueule. Écrivain voilà!!! Écrivain émotif!!! J’ai fermé le son de la télévision, je me sens lourd et fatigué, ai pris un café. Je veux vous dire délicatement ce que je vie, c’est pas un malaise, aujourd’hui j’ai avoué que j’étais anxieux. Je révise ma copie à mesure en pensant aux party de bureau qui vont commencer. J’espère que partout il y auras un conducteur désigné. Me souviens quand je travaillais dans la shop à bois du père de l’amie, la veille de noël on m’avait envoyé comme helper sur la livraison avec son beau-frère. On s’était arrêté pour quelques bières le midi dans un bar de danseuses remplis de monde, c’était un repos. Il est un peu tôt pour les histoires de Noël de nos jours ce sont des embouteillages et des routes fermées.  Dans toute les jobs que j’ai fait je manque à personne on m’a jamais rappelé. C’est pour ça que je vie maintenant dans le goulag occidental dans ce qui s’appelle vraiment le Centre-Sud. Je regarde dehors si il y a des décorations de Noël, il est un peu tôt… Ce temps-ci c’est le plus moche pour se chercher une job… Je sais pas si vous avez déjà marché dans les parcs industriel de Montréal-Nord où de ville D’Anjou rien de réjouissant et encore pire quand on ne vous engage pas, la déprime et ma schizophrénie voilà ce qui me tuais. Le matin j’épluchais les petites annonces la section emploi, je visitais le centre de main d’œuvre et je trouvais pas. Quand je trouvais c’était des milieux de tarés où je gagnais juste assez pour manger… Je me disais t’a pas voulu aller à l’école bein endure! Faut dire que j’étais idiot, le samedi je regardais les jobs de cadres dans le journal. Cadre! Avec à peine un secondaire trois. J’étais condamné à rester ouvrier prolétaire maintenant j’écris je vous donne un aperçu de ce que j’ai vécu dans ce qu’on appelle le calvaire des jobs et je suis descendus, je suis descendus jusqu’au dernier chèque de chômage pour ensuite passés à l’aide-sociale avec un papier du psy qui faisait en sorte que le chèque était plus généreux. Mais le mal était fait, la folie était là, j’avais plus d’autre choix que de me rétablir. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

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