mardi 8 novembre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je cherche les vols direct pour Bordeaux il semble pas y en avoir. C’est peut-être mieux Montréal-Paris et après le train jusqu’à Angoulême… Ai bu de l’eau ça m’a donné un mal de ventre. Ce soir je vous place une photo digne du bolchévisme, de l’art russe mais elle est à Washington. J’ai pas trouvé de qui elle étais. J’ai l’image d’un homme qui dompte la force ouvrière le cheval. Je demande à mon lecteur historien de l’art d’être indulgent. J’ai pas trouvé de qui est la sculpture c’est quand même étrange de voir ça à Washington, je sais pas si je peux parler d’art moderne ça me fait penser au communisme de Staline… Peut-être que c’est du constructivisme où du suprématisme… L’homme qui bride la force ouvrière. Je crois que je suis mieux de revenir à mon senti, j’entends le voisin ronfler, ce matin j’attends un chèque par la poste. Je pense à Falardeau qui disait « c’est pas des appartements en gyproc qu’on veux c’est des maisons » elle est loin la révolution. Aujourd’hui c’est les élections américaines on va voir ce qui plait aux Américains, le populisme où l’intelligentsia. Parlant populisme je me suis fait une sandwich aux tomates, mon ventre va arrêter de crier, ce matin c’est pas cérébral c’est viscéral… Je vous ai abandonné cette nuit, je reviens à ce texte il fait jour. J’essaye de reprendre des forces ça m’en prend de plus en plus pour écrire. Ça sent bon le café, c’est jour d’élection aux U.S.A. j’aimerais beaucoup que madame Clinton gagne, Trump a l’air d’un milliardaire insensé . J’ai souvenir de ce désir que j’avais d’écrire et comment je disais que je voulais être relieur, un métier de moine. Ce matin je cherche encore plus quoi vous écrire, j’ai oublié à quoi j’ai rêvé…  C’est un matin ensoleillé d’automne on dirais que je documente un film sur la dépression automnale d’un chômeur de longue date. Est venu un moment où j’avais plus droit aux prestations d’assurance chômage. Je pense à cet homme un immigré chauffeur de taxi qui se faisait un honneur de n’avoir jamais retiré d’assurance chômage ni d’aide sociale, tant mieux pour lui! Ce matin le ciel est tout bleu, c’est toujours étonnant de voir combien y’a de gens pour vous dire comment vivre, c’est pas possible. Je respire par le nez et essais d’être allumé. J’ai pas de leçon à faire à personne. Ce que je fait c’est peut-être de la folie mais ceux qui écrivent ont demandé la permission à personne. Je radote toujours la même chose pendant que les voisins se promènent sur la passerelle. Ce texte là il était pour la nuit passée, c’est le matin maintenant. J’ai dormis, me souviens du temps où je niaisait dans les marches de l’école, cette flute alto que j’étais le seul à avoir, je suis pas allé loin en musique je voulais pas commencer par le commencement. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!

Bernard

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