mardi 13 décembre 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je me suis calmé… J’ai reçu le recueil du magazine Spirou, si vous saviez ce que ça me fait quand je le tiens dans mes mains, une douce émotion comme dans mon enfance, c’est très agréable. Je crois que je vous ai déjà parlé de mon amour perdu pour la bande dessinée, amour que j’ai retrouvé avec la simplicité de Spirou… Je cherche un conifère dans le parc en face, y’en a qu’un. Pour revenir sur la bande dessinée les dessins ont beaucoup évolué, les scénarios aussi, j’écris scénario parce que pour moi c’est semblables aux cinémas. J’ai vu le film l’Arrivée, un film intelligent sur les extra-terrestre, je vous en raconte pas plus je veux pas vous couper le plaisir de le voir. Il ont déjà déneigé le devant de l’édifice, la rue est prête pour la circulation dense de la rentrée à la maison. Parfois j’écris et je vous laisse connaitre la cuisine de mon écriture, la recette, ça peut être raté quand j’y met trop de condiment où que je fais pas assez chauffé, je suis pas le Bocuse de la littérature web, c’est parfois cru comme un tartare, ça me fait parfois frire la neurone, sauté la synapse, sans parler de ces retours en arrière genre baloney. Je remercie de leurs commentaires mes deux lecteurs… Fin de journée plusieurs vont s’asseoir à la brasserie, j’ai en tête la publicité du gars qui achète de la bière et qui se fait offrir une baguette magique pour savoir ce que sa blonde va faire, elle est tannée de le revoir rentrer saoul et le quitte… Moi j’ai plus de blonde mais je ne rentre pas saoul, je passe mon tour j’ai assez donné dans l’ivrognerie. Dehors une dame est tombée sur le trottoir, elle a glissée, incapable de se relever un passant l’a aidée. Les éboueurs discutent de je sais pas quoi… Ce soir y’a de la neige au nord, les déneigeurs sont heureux ça leurs fait du travail. Y’a pas beaucoup d’émotions dans ce que j’écris aujourd’hui ça manque de vernis. Lentement la nuit arrive, demain j’ai une grosse journée pas le temps de m’ennuyer. Aujourd’hui j’ai fait du ménage… L’autobus de la dame est arrivée, c’est toujours plus long l’hiver, ça fait des années que je vous écris, j’en tire toujours une petite satisfaction, ça me rend pas millionnaire le but c’est pas celui-là, c’est de me rétablir un peu plus chaque jour. Parfois j’avance un peu comme ce soir d’autre fois je recule comme hier soir. C’est pas de la grande prose, je m’appelle pas Jacques Ferron, mais c’est la mienne celle d’un petit vieux qui est jamais allé à l’école, a jamais étudié. Je fait ce que je peux avec ce que j’ai vous me direz. Y’a des choses qui nous font sentir moins que rien, le mémorandum de Dieu par exemple ça me tue. J’arrête là-dessus, en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

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