mercredi 14 décembre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’ai fait ma journée, beaucoup parlé de stigmatisation, me voilà devant l’écran, ai bu mon Gatorade, mon contrat d’écriture les Humeurs Culturelles se termine au mois de Mars après je sais pas vous pourrez toujours lire mon blog. Ce soir dans le goulag occidental il vente et c’est froid. Comme toujours dans ces moments la  je pense aux gars qui vont coucher dehors, ce soir bien que j’ais pas vu une de leurs voiture je pense à la police, la psychiatrie légale aussi, je veux pas m’en aller vers ça je crois pas être un criminel. C’est toujours la tentative du senti, je pense à la petite fille que ma mère gardait, je m’amusait bien avec sans lui faire de mal. Je pense que je suis resté longtemps un enfant. Je faisais du karaté dans le sous-sol  avec mon lecteur de Deux-Montagnes c’était le fun comme on dis. Je veux pas tomber dans l’auto-dénigrement même si le doute c’est important. Ça fait vingt ans aujourd’hui que l’Homme Rapaillé est décédé, un grand poète intemporel. Je me souvenait pas que mon ami de L’association québécoise de réadaptation psychosociale était venus tourner chez moi, j’en perd des bouttes!!! Je pense aux ressources alternatives en santé mentale, elles me font peur, je ne saurais vous dire pourquoi une piste serait ma paranoïa et l’angoisse en les fréquentant de retomber en psychose… Aujourd’hui quand je termine mes journées, je me rends pas à la taverne, je rentre chez moi tranquillement bien au chaud et j’écris et je lis. Je veux pas d’ennuis. Viens de manger une pomme, j’ai eu de la difficulté à la faire passer mais j’y arrive. Y’a mon lecteur de Terrebonne et l’autre de Deux-Montagnes qui s’entrainent, je comprends mais moi j’ai pas de voitures parfois je marche un minimum de quinze minutes pour me rendre au supermarché où au Métro. Quand je reviens de l’institut je marche aussi, parfois une bonne âme me donne un lift jusqu’au métro. Sans parler des escaliers que je grimpe à bout de souffle. Y’a des gens qui aiment bien ma manière d’écrire et qui me le disent c’est gratifiant, je vais essayer de continuer. Parfois j’arrive pas à comprendre que les gens avec qui je travaille sont pas tous mes amis, pas des ennemis mais des collègues encore que mon statut de travailleur sois bien incertain. Je suis à bout de mots, j’entends les camions qui passent, ce soir dans le métro c’était plein de monde, la rame s’est arrêté brusquement au passage d’une rame dans l’autre sens. Je veux pas vous dire mon truc pour produire des textes à peu près égaux en nombre de mots. Je sais pas si vous avez remarqué… Je pense à cette bonne femme qui m’a engueulé la dernière fois que je suis allé à la gare centrale. Je sais pas ce qu’elle voulait elle gueulait pas en français. J’arrête, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

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