samedi 31 décembre 2016

Au présent

Bonne année! Bonne année! À quelques heures de la fin de deux milles seize je vous souhaite du bonheur, de la patience et tout ce que vous pouvez désirer qui est bon pour vous. Je m’excuse auprès de tous ceux à qui j’ai envoyé une chaîne de lettre pas sollicité, d’habitude je continus pas la chaîne mais je sais pas pourquoi ce soir je l’ai fait. Ça vous montre que votre humble serviteur est pas parfait, je vais essayer de mettre un peu d’humilité quand je fais ces erreurs, c’est pas pour mal faire. Je sais pas si ma lectrice secrétaire retraitée du Cégep de l’Outaouais se rappelle de la maison de Sa Tante Émilie au bout de la rue des Érables à Dolbeau, moi je me rappelle y être arrêté une fois avec Maman avant d’aller aux vêpres. C’est vieux tout ça je pense que papa passait l’hiver au chantier, on allait fêter chez pépère en face de l’église à Normandin, on y allait en autobus moi je marchais dans l’allée et maman me disait de m’asseoir. Plus tard une fois déménagé à Terrebonne en visite à Dolbeau au Lac maman était toute fière que je dise au marchand que j’habitais maintenant à Terrebonne dans une jolie maison. Mémère avait des bouteilles de liqueur Jumbo qui était presque plus grande que moi. Y’avait aussi une tante qui jouait de l’harmonium c’est des souvenirs d’enfance, pépère sonnait les cloches électriques, il était bedeau, je pense qu’on pouvait voir le vicaire qui lisait son bréviaire en marchant sur la galerie du presbytère. Cette église là elle à brûlé, je me souviens aussi de la fontaine qu’il y avait en avant. Bein oui! C’est le Saint-Cyrille-de-Normandin du regretté Dédé Fortin et le miens aussi. Je marchait aussi avec l’oncle sur la rue principale pour aller au snack-bar parfois en visite on allait à la ferme expérimentale et d’autre fois à la Chute-à-l’ours. Un ami me rappelait qu’en enfance on était heureux mais on le savait pas. Papa aimait bien raconter qu’avant qu’il se marie on le prenait pour un médecin avec sa valise de cuir. À Normandin y’avait aussi deux oncles de papa, y’en a un qui s’appelait Phédyme je crois, l’autre je me souviens pas. C’est là aussi que j’ai connus le petit chien Miki qui est déménagé avec nous à Montréal-Nord pour ensuite nous suivre à Terrebonne. Je me rappelle que ma grande inquiétude c’est qu’on ais pas la télévision, j’essayais de la faire fonctionner mais y’avait pas d’antenne, le câble fallait pas y penser on a été branché très tard, on avait le deux, le dix, le six, le douze sur une grosse Admiral vingt six pouces des années soixante. Ce soir je m’amusait à compter ça faisait combien de temps, presque cinquante ans et malgré tout ça a passé très vite. Je pense que je vais terminer cette histoire du jour de l’an. Je vous souhaite encore une bonne année!!! Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernar

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire