mardi 10 janvier 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’entreprends mon texte tard ce soir. Me suis couché et j’ai rêvé à un copain pour qui je travaillais que de mauvais souvenirs. Ce soir il neige, le sommeil m’a quand même apaisé. J’ai quand même peur de boire, d’être en état d’ébriété et de me faire tuer. Ce soir c’est toujours un jour à la fois. Je veux donner l’exemple je pense à cet ami du cimetière Côte-des-Neiges qui est encore dans la consommation, qu’il me fasse signe. C’est encore mon thème de prédilection. Le jour où j’oublierai j’y retournerai et ce seras pas beau. Je crois qu’on veut que je me taise, une sorte d’omerta sur mon vécu. Parfois je me prends pour le centre du monde semble qu’on y passe chacun notre tour sur la planète. Y’a aussi cette psychologie simpliste dont je parlais avec mon bôf si c’était si efficace j’aurais arrêté de boire dans ma jeunesse. Le psychiatre qui me suivait disait que l’alcool et les drogues m’avaient donné une bonne leçon. Je vais essayer de passer à autre chose, c’est comme ce grand cri que j’avais fait quand le patriarche m’avait expulsé de la maison. J’en veux pas à personne, j’étais tordu par la peur, je savais pas où aller… Je peux pas vous parler de la mort je la connais pas tout ce que je sais c’est qu’elle laisse un grand vide derrière ceux qui sont partis. C’est triste ce que j’écris ce soir, je suis pas encore rendue à la mort, j’y serai bien assez tôt, mon ami dis « je traverserai la rivière quand je serai rendu au pont ». J’aimais bien marcher dans le cimetière avec la copine, on le traversait pour ensuite prendre un café sur la rue Decelles. Une rue emblématique des nuits de Montréal, y’a longtemps le café Campus y étais situé, un bar coopératif. Je viens de sortir du Bouvillon je m’en vais au café Campus, Le révolté, Robert Charlebois https://www.youtube.com/watch?v=1PTEwdxAffo  ma révolte elle est terminé j’accepte maintenant. C’est pourris ce que je vous écris ce soir, dehors il neige, une voiture de police passe rapidement… La mort? Pourtant ce soir je suis pas dans l’angoisse, c’est difficile d’écrire quelque chose à partir de la faucheuse, je buvais oui! Je buvais à en mourir toute ma vie tournais autour de la bière. J’étais incapable de rester seul, je voulais toujours mourir, c’étais difficile. Je pense encore à ce copain qui habitait lui aussi Villeray, il a surement arrêté de consommer sinon diminuer, il partais souvent en voyage dans le sud l’hiver. La vérité c’est que je m’ennuis mais je veux pas retomber en psychose, c’est trop difficile c’est trop dur. Je suis trop vieux pour aller jouer au poivrot dans les bars à la mode, me saouler et compter les heures très peu pour moi. Même les serveuses trouvaient que je buvais trop vite. J’ai assez écris de niaiseries pour ce soir. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

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